Sevrage des benzodiazépines, antidépresseurs et somnifères - Forum de soutien et d'entraide
Bienvenue sur le forum d'aide de SoutienBenzo. Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques Rsz_us10

Afin de profiter pleinement de tout ce que vous offre notre forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre communauté si vous ne l'êtes pas encore.


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Sevrage des benzodiazépines, antidépresseurs et somnifères - Forum de soutien et d'entraide
Bienvenue sur le forum d'aide de SoutienBenzo. Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques Rsz_us10

Afin de profiter pleinement de tout ce que vous offre notre forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre communauté si vous ne l'êtes pas encore.
Le Deal du moment : -20%
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall ...
Voir le deal
199.99 €

Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques

2 participants

Aller en bas

Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques Empty Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques

Message par admin therese Ven 30 Mar 2012 - 10:21

Je ne fais l'apologie d'aucun journal,simplement je remarque que l'article pose un bonne question :
en particulier la survenue de l'anxiété ,de l'angoisse dès qu'il s'agit de se sevrer d'un hypnotique .

L'idée est bonne de procéder par substitution et c'est ce que j'ai proposé en aidant ce type de sevrage ...bien sûr il n'a pas été question de proposer des benzos !!comme anxiolytiques mais plutôt des plantes etc..

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Sante/Actu/Tranquilisants.-Le-bon-sevrage.-70353/

Les Français sont parmi les plus grands consommateurs de ces “molécules de l''esprit”. A quoi attribuez-vous ce phénomène de société ?
A mon avis, il y a essentiellement deux causes. 1 Une évolution de notre civilisation qui nous conduit à ne plus tolérer la moindre frustration et à exiger comme un dû l'absence de la moindre douleur, un bien-être permanent. 2 La possibilité pour tous les médecins, spécialistes ou non, de prescrire ces substances à la demande de leurs patients.

Quelle est l''action des benzodiazépines ?
Il s'agit d'une famille de produits chimiques employés en psychopharmacologie qui agissent en facilitant l'action d'un neurotransmetteur. Le gaba, ce véritable tranquillisant naturel, exerce une influence apaisante au niveau de certains centres cérébraux. Toutes les benzodiazépines (et leurs produits apparentés) peuvent induire, à des degrés divers et selon le produit utilisé, quatre actions thérapeutiques: 1 Réduire l'angoisse (action anxiolytique). 2 Favoriser le sommeil (action hypnotique). 3 Faciliter une détente musculaire (action décontracturante). 4 Prévenir les crises d'épilepsie (action anticonvulsive). Le choix d'une benzodiazépine se décide donc en fonction de l'effet recherché : certaines molécules exerceront par exemple une action anxiolytique, d'autres, hypnotique... Il faut aussi savoir que la durée d'action de ces molécules est variable. On la calcule selon sa “demi-vie” qui correspond au temps mis par le produit pour éliminer la moitié de sa dose dans le sang. Certaines benzodiazépines ont une demi-vie de deux à cinq heures et d'autres entre vingt et cent heures.

Dans quels cas est-il utile de prescrire ces benzodiazépines ?

Il est raisonnable de les administrer (pour une durée limitée de quatre à huit semaines au maximum) dans des cas d'anxiété névrotique ou réactionnelle après s'être assuré, par un examen approfondi, que cette anxiété n'est pas psychotique ni l'expression d'un état dépressif (en cas de nécessité, le spécialiste pourra conseiller une psychothérapie pour relayer ce traitement). Une benzodiazépine peut aussi être prescrite dans des cas d'insomnie due à une difficulté d'endormissement consécutive à une anxiété tenace. Autre bonne indication: les cas où l'angoisse, somatisée, a induit une tension musculaire très importante. Enfin certaines de ces molécules peuvent aussi être utilisées en complément de traitement antiépileptique. Bien que tous ces protocoles doivent impérativement être de durée limitée, bien souvent, les délais de prescription ne sont pas respectés. D'eux-mêmes, bon nombre de patients décident de pérenniser le confort obtenu, d'où des risques de dépendance et d'effets secondaires néfastes !

Quels sont exactement ces risques ?

1 Un problème de dépendance qui se développe à partir d'un phénomène de tolérance. Après un certain temps de consommation régulière, la dose prescrite au départ produira de moins en moins d'effets. Et une prise plus importante sera nécessaire pour retrouver l'action originale du médicament. D'où l'escalade!... A ce stade, l'arrêt brutal de la benzodiazépine entraînera une détresse psychologique avec un rebond très important de l'angoisse et des insomnies. Parallèlement, une détresse physique risque de conduire à une désorientation dans le temps et l'espace ainsi qu'une sensation de dépersonnalisation. 2 Un danger de potentialisation. Lorsqu'on associe à une prise de benzodiazépine une consommation d'alcool, on multiplie les effets des deux drogues. Le mélange peut induire un état d'ivresse important avec des doses relativement faibles (d'où selon les individus un comportement agressif ou confus...). 3 Des troubles de la mémoire : plus la benzodiazépine est hypnotique, plus elle risque d'affecter le processus de mémorisation.

Comment se libérer d'une dépendance à ces tranquillisants ?

Plus la consommation a été forte et la durée du traitement longue, plus le sevrage sera difficile. Il faut insister sur le fait que la décision d'arrêter doit venir du consommateur lui-même (les échecs sont essentiellement dus aux sevrages imposés par l'entourage et le médecin). Une fois cette décision prise, il doit s'assurer de pouvoir traverser cette épreuve en bénéficiant de l'appui psychologique et des conseils d'un spécialiste. Chaque expérience de sevrage est unique : elle dépend de la personnalité du sujet, de la composition du produit, de la durée du traitement...

Pouvez-vous nous donner un exemple courant de sevrage à un hypnotique ?
On commence souvent par remplacer la benzodiazépine à effet hypnotique par une autre à action anxiolytique. Pourquoi ? Parce qu'il sera alors plus facile d'en diminuer progressivement la dose puis de l'arrêter. Dans un premier temps, on demande au patient de prendre la moitié de sa dose habituelle d'hypnotique avec une dose équivalente d'anxiolytique, et cela durant plusieurs semaines. Ensuite, on diminue progressivement la dose de l'hypnotique qui sera finalement entièrement relayé par le seul anxiolytique. Durant la deuxième étape, il va falloir réduire petit à petit la quantité de cette prise jusqu'à ce qu'on arrive à une dose minimum (dernier petit grain ou dernière goutte) à laquelle malheureusement le patient s'accroche! Là, deux solutions: soit le médecin conseille d'attendre une période de vacances pour que le patient accepte de ne pas dormir une ou deux nuits, soit il propose un substitut inoffensif (un demi-comprimé d'aspirine ou un produit homéopathique) qui aidera ceux ayant développé un réflexe conditionné à la prise. Parallèlement à ce protocole de sevrage, nous conseillons une bonne hygiène de vie, dont une activité physique quotidienne qui fera transpirer (l'exercice intense favorise la sécrétion des endorphines cérébrales : les meilleurs tranquillisants naturels). Et dans certains cas, nous envisageons une psychothérapie de soutien cognitivo-comportementale.

Contacter S. de la Brosse Point final


Dernière édition par admin therese le Mer 29 Nov 2017 - 8:45, édité 2 fois
admin therese
admin therese
Administrateur

Messages : 52693
Date d'inscription : 08/06/2011
Age : 80
Localisation : PAU

http://soutienbenzo.forumgratuit.org

Revenir en haut Aller en bas

Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques Empty dernière goutte

Message par Invité Sam 28 Juil 2012 - 19:01

si j e comprends bien c'est la fin est difficile

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques Empty Re: Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques

Message par carolette Sam 28 Juil 2012 - 19:55

Merci Thérèse pour cet article...

Ce médecin a l'air de s'y connaître un peu... pas comme les autres en général...

Pour Aliénor, la fin du sevrage peut être difficile pour certaines personnes, mais pas pour tout le monde. Chaque sevrage est différent, chaque personne réagit différemment. L'important est un sevrage lent et régulier.

Carole



carolette
carolette

Messages : 6708
Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 76
Localisation : Paris

Revenir en haut Aller en bas

Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques Empty Re: Tranquilisants,le bon sevrage ? sevrage hypnotiques

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum