Newsletter Alternatives santé : maladie de lyme - dépistage du cancer
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Newsletter Alternatives santé : maladie de lyme - dépistage du cancer
Bonjour,
Pendant ces vacances, une grande partie de l'attention des parents et grands-parents sera focalisée sur les tout-petits. Il ne faudrait pas qu'il se noie, ou qu'elle avale du sable ! Pas trop de soleil non plus et de la crème blanche sur leurs épaules. "Descends de ces rochers Edouard, tu vas te blesser".
Il y a aussi ce talkie-walkie en plastique blanc qui permet de savoir, de loin, si bébé pleure dans son lit. Ces barrières autour des piscines qui enlaidissent le paysage. Et la fameuse phrase "Chéri, tu ne veux pas aller voir si il dort ?"...
Les enfants font l'objet de toutes les précautions, toujours plus... Autrefois, c'était l'enfant-roi, maintenant c'est l'enfant-prisonnier. Moi quand je faisais du vélo, je ne portais pas de casque... et encore moins de protections aux coudes et aux genoux...
En échange de leur obéissance, le petits et moins petits ont des tototes, des glaces ou des sodas... plus tard, ça sera un téléphone... bien que tout ça soit plus dangereux que de tomber de vélo... Va comprendre.
Beaucoup de réglements se chargent aussi d'encadrer la vie de l'enfant. Il faut l'inscrire à ceci, le déclarer à cela, on est obligé de... sinon... On peut aussi être dénoncé pour mauvais traitements et la mère de famille doit se comporter comme une personne "normale". Tout un système de contrôle a été mis en place et l'administration qui s'en charge est souveraine.
C'est dans ces bureaux que l'on décide si vous avez un comportement approprié... ou pas. Par exemple, il y a 7 mois naissait un petit Joachim. Sa maman est végétalienne mais à six mois, elle le nourrit avec du lait maternisé comme des millions d'autres enfants avant lui. Bien-sûr, il est légitime de se poser la question : "cette femme va-t-elle imposer à son enfant un régime strictement végétal ?" Mais elle ne l'a pas fait, c'est donc un procès d'intention inutile. Elle va voir le médecin en mai dernier, un homéopathe, pour une visite de contrôle. Il lui fait une prescription ordinaire (Calcarea Phosphorica 30CH, des recommandations pour des farines pour bébé et une autre visite sous quinzaine), mais, la signale aussitôt au Procureur de la République, sans aucun élément probant.
Résultat (je cite les parents) : "Aujourd’hui, notre fils de six mois et demi est enfermé dans un centre de la DASS, et nous ne pouvons lui rendre visite que 8 heures par semaine". Voilà ce que l'on peut lire sur l'émouvant site des parents de Joachim.
Je ne les connais pas, les parents de Joachim, et on peut penser ce que l'on veut, mais la lecture du site indique qu'il s'agit de gens qui savent écrire, qui disent avoir pris soin de leur enfant et avoir été à l'écoute du personnel hospitalier. Ils ont l'air raisonnables... et désespérés.
Je les crois, peut-être ai-je tort mais je les crois. Pourquoi ? Parce que des affaires comme celle-là, j'en ai déjà vu passer des tonnes. Lorsque le Léviathan se réveille, rien ne lui résiste. Ma version des faits : cette jeune maman convaincue veut faire le mieux possible pour son enafnt, elle choisit un médecin homéopathe pour l'orienter et en particulier pour lui dire comment elle peut remplacer le lait maternisé. L'autre - qui a dû faire huit heures de cours à la fac pour être intronisé homéopathe - panique, regarde sur Internet, et la signale à l'administration. Et c'est parti !
Tout ça pour dire que vous devriez aller voir ce site, c'est touchant. "60 jours de détention" disent les parents et c'est vrai...
Tout ça je l'ai découvert sur Facebook. Mais il y a aussi des choses que nous savons et qui ne sont pas sur Facebook. Il y a ce traitement proposé par Michel Dogna contre la maladie de Lyme. Je ne crois pas l'avoir, mais je n'en sais rien après tout. On est en train de se rendre compte que tout le monde pourrait être porteur de l'une au l'autre de ces petits parasites transmis non seulement par les tiques mais aussi, et c'est plus grave, par les transfusions (comme pour le VIH au début).
Notre deuxième article est une autre vérité qui dérange et qui ne circule pas tant que ça : l'inutilité des dépistages du cancer. Dominique Vialard fait le bilan des campagnes de dépistages et ce n'est pas glorieux. Soit ça ne sert à rien, soit ça déclenche le processus... en gros c'est ce que j'ai compris. Vachement encourageant.
A lire au bord de la mer entre "Closer" et "Psychologies", histoire de prendre du recul dans la prison dorée au centre de laquelle nous nous sentons si confortables.
Bonne lecture
PS : C'est la dernière newsletter de la saison. Il n'y aura pas de newsletter jusqu'à fin août. Je vous souhaite de bonnes vacances.
Alexandre Imbert
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AU SOMMAIRE DE CETTE NEWSLETTER :
- Un vrai traitement contre la maladie de Lyme
par Michel Dogna
- Dépistage du cancer : le mieux est l'ennemi du bien
par Dominique Vialard
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UN VRAI TRAITEMENT POUR LA MALADIE DE LYME
Voilà un syndrome bien complexe devant lequel la médecine officielle est démunie. Il s’agit d’une maladie endémique induite par certaines tiques porteuses d’un micro-organisme spiralé, le Borrelia burgdorferi. Cette affection se développe dramatiquement en Europe depuis quelques années (voir notre précédent article sur le sujet sur notre site) et cet été, si vous battez un peu la campagne, il n'est pas impossible que vous croisiez la route d'une tique infectée.
Une croissance exponentielle
Au service hospitalier d’immunologie de Macon, jusqu’en 2006, on détectait 1 cas par an de borréliose ; maintenant, on en est à plusieurs cas par semaine... Aux États-Unis, 1,8 million de cas ont été détectés, mais les experts considèrent que ce chiffre ne représente que 10 % de la réalité qui est mal diagnostiquée, ce qui porterait le nombre de sujets atteints à 18 millions !
Curieusement, l’on détecte actuellement de nombreux cas dont l’origine remonte à 15 ans et plus, et qui ont stagné silencieusement sous une forme enkystée depuis, avant de se manifester.
Le problème réside dans le fait que les symptômes sont paradoxaux, ce qui fait que, souvent, le malade n’est pas pris au sérieux, et pourtant……….. De plus, ces symptômes peuvent varier considérablement d’un malade à l’autre.
Liste des troubles possibles (non exhaustive) :
érythème chronique et migratoire
algies arthritiques locales ou généralisées
neuropathies diverses
méningo-encéphalite
fibromyalgie
états dépressifs
accès de grande fatigue
troubles de la mémoire
inflammation destructive du tissu cardiaque
syndrome de la fatigue chronique
sclérose multiple,
lupus, maladie d’Alzheimer,
maladie de Crohn,
syndrome de l’intestin irritable
La maladie de Lyme est d’autant plus complexe à identifier qu’elle peut donner lieu
à plus de 300 symptômes plus ou moins aléatoires d’ordre physique et psychiques, et allant en s’aggravant avec le temps, jusqu’à devenir dramatiques, tels que douleurs arthritiques paralysantes, myocardites avec troubles rythmiques graves, dépression et confusion mentale... ceci se manifestant par poussées chroniques.
Régulièrement, on découvre des liens entre la borréliose et de nouveaux symptômes. Par exemple, il y a peu, est arrivée une nouveauté : l’encéphalite à tiques (M.E.T.) qui s’est brusquement développée depuis 2003, particulièrement autour du lac d’Annecy. On nous annonce d'ailleurs qu'un vaccin serait déjà disponible pour le M.E.T., mais ne croyons pas aux miracles puisqu'il est reconnu que les mutations constantes du Borrelia le rendent pratiquement impossible à piéger.
Nota : La borréliose est une maladie tenace qui fait semblant de lâcher et qui peut réapararaître à la première occasion d’une baisse immunitaire.
Quels signes au départ ?
En principe, l’infestation se manifeste dans les 3 à 30 jours par l’apparition d’un érythème migrant (rougeur ronde qui grandit), ce qui donne lieu à une alerte, mais hélas, dans 50 % des cas il peut n’y avoir aucune manifestation.
Il est à noter que la maladie se développe en deux phases :
- l’incubation, allant généralement de plusieurs semaines à plusieurs mois
- puis des poussées aux intersaisons, aux anniversaires des piqûres, à des baisses d’énergie, et même lors de grosses contrariétés.
Les troubles sont accompagnés d’une augmentation de la vitesse de sédimentation, mais les tests classiques de la médecine officielle ne décèlent rien. Les traitements aux antibiotiques se révèlent catastrophiques, car, pendant qu’ils sécurisent les malades sur le moment, ils permettent au parasite de s’infiltrer plus profondément dans l’organisme.
D'abord les mesures préventives
Vous vous promener dans les bois, une tique se laisse tomber d’un arbre, et toc ! Vous tombe dessus. La sale bête étant munie d’une vrille perce immédiatement un petit trou dans votre peau (sous anesthésie), rentre la tête, et verrouille son ancrage avec les pattes. Là, elle peut à loisir se gorger de votre sang jusqu’à ce que vous vous aperceviez éventuellement qu’une petite boule émerge de votre peau.
Donc, lorsque l’on compte se promener ou travailler dans une zone à tiques, s’enduire d’une huile de massage comme l’huile Weleda à l’arnica. En tout état de cause, à chaque retour de promenade, bien explorer la surface de la peau, surtout celle qui n’était pas protégée par les vêtements. À noter qu’il faut éviter d’appuyer sur le ventre du parasite rempli de votre sang, car cela le ferait régurgiter dans votre système sanguin avec l’éventuel Borrelia si la tique est infestée. Il convient toujours de désinfecter l’endroit avec une huile essentielle telle que l'HE de girofle.
Rappelez-vous qu’il existe en pharmacie des kits de « démonte-tiques », sorte de mini pied-de-biche avec lequel on dévisse la tique dans le sens anti-horaire - ce qui permet d’extraire la tête avec le corps. Sinon il repousse…
Autre méthode : enduire abondamment la tique d’huile d’olive plusieurs fois par jour. Elles s’asphyxient en 24 heures, se dessèchent et tombent d’elles-mêmes sans douleur pour le porteur.
Nota : Tout ceci est valable pour les chiens et les chats
Différentes variétés de tiques
Il y a 800 sortes de tiques répertoriées dans le monde abritant près de 25 types de Borrelia comme :
Le burgdorferi (américain) – qui entraîne des inflammations musculaires et articulaires très douloureuses amenant progressivement au fauteuil roulant.
Le garinii (européen) – neurotoxique qui amène des maladies neurologiques diverses, par exemple au niveau optique ou auditif.
L’afzelii (asiatique) – qui donne des manifestations cutanées tardives
Le lusitiana (Portugal).
Le japonica (Japon)…
À noter que tous aboutissent à long terme à des pathologies cardiaques plus ou moins gravissimes.
Les traitements classiques : inefficaces et même dangereux
La plupart des traitements officiellement proposés sont des antibiotiques et des corticoïdes ; ils sont décevants, inefficaces et même dangereux puisqu’ils ne font que faire retrancher le parasite dans des organes de plus en plus profonds et de plus en plus vitaux sans jamais l’éliminer. En effet, tous les médicaments du type stéroïde, corticoïde ou immuno-suppressifs sont contre-indiqués.
Stratégie symptômatique durant les poussées
Le Borrélia produit en permanence des neurotoxines qui s’accumulent dans les graisses. Plus la maladie est ancienne et plus la charge de toxines est élevée. Généralement, ce sont les organes les plus faibles qui sont atteints en premier lieu. La première chose à faire est d’éliminer un maximum de toxines, ce qui aboutit à faire régresser rapidement les symptômes pénibles de la poussée.
Donc, premier geste :
Charbon activé : 1 cuil. à soupe matin et soir dans de l’eau froide pendant 15 jours. Le charbon crée en plus une barrière au niveau intestinal dans le trajet migratoire classique du Borrelia : tissus graisseux – bile – intestin – sang – nerfs. Il faudra réitérer la cure d’adsorption des toxines à chaque fois que des symptômes se manifesteront, et ce tant que le parasite ne sera pas complètement éradiqué.
Le traitement curatif d'éradication
La méthode Jim Humble : le chlorite de sodium
Cette technique, bien que combattue par la médecine officielle (concurrence oblige), a sauvé des dizaines de milliers de vies (malaria, maladies infectieuses graves). De par mon expérience de près de cinq années, c’est le seul traitement avec lequel j’ai obtenu des résultats définitifs. Il est néanmoins nécessaire d’être très attentif dans les réactions du corps face aux dosages, car c’est très puissant…..
C’est pour cela que le traitement doit être progressif pour surveiller à quel moment précis, éventuellement, l’organisme se rebelle par des nausées ou des vomissements. Si cela commence à se produire, stopper tout et prendre du bicarbonate de sodium (pharmacie) – dissoudre 50 g par litre d’eau, et prendre 3 à 4 ½ verres dans la journée, ce qui neutralise le produit. Reprendre le traitement le lendemain en baissant la dose (nb de gouttes).
Détail de la procédure
Se procurer un flacon de Chlorite de sodium chez Apoticaria (voici le lien) -
Commencer par une goutte du produit à mettre dans un verre – y ajouter 5 gouttes de jus de citron – laisser 2 min pour la réaction chimique donnant naissance à l’ion dioxyde de chlore – ajouter ensuite de l’eau (non chlorée) et éventuellement du jus de fruit (pour le goût) et boire cela le matin et le soir.
Le lendemain, passer à 2 gouttes de chlorite et 10 gouttes de citron matin et soir
Le surlendemain passer à 3 gouttes de chlorite et 15 gouttes de citron (5 gouttes de citron par goutte de chlorite)
Rajouter 1 goutte de chlorite chaque jour jusqu’à 6 gouttes et rester à 6 gouttes . On peut monter jusqu’à 12 gouttes, mais prudemment en ayant sous le coude le bicarbonate. Mais le mieux est de rester ou redescendre à 6 gouttes ou même moins pendant 6 à 8 mois pour être sûr de la stabilisation en profondeur.
Comment ça marche ?
L’ion ClO² très électro négatif est un micro-explosif. Il passe dans le sang et s’associe à l’hémoglobine des globules rouges qui le confond avec de l’oxygène, et le transporte dans tout l’organisme. Les globules rouges se retrouvent tels de Kamikase bardés de dynamite. Toute rencontre avec un élément non conforme (bactérie ou virus pathogène, poison, toxine….) déclenche une micro explosion grillant « l’ennemi ». Au bout d’une douzaine d’heures, le dioxyde de chlore se transforme en chlorure de sodium NaCl inerte, et c’est pour cela qu’il faut réitérer les prises matin et soir.
Et en complément : Argent colloïdal : 1 cuil. à soupe 3 fois par jour.
Voir notre article sur l'argent colloïdal sur alternativesante.com
Le dioxyde de chlore et l’argent colloïdal sont à ma connaissance deux antiparasites organiques universels qui fonctionnent quand rien n’a marché auparavant.
Michel Dogna
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COMBIEN DE CENTAINES DE PSEUDO-CANCERS DÉPISTE-T-ON CHAQUE JOUR ?
Le dépistage systématique des cancers est aujourd'hui considéré comme une des armes principales de la lutte contre le cancer. Il fait désormais l'objet de coûteuses campagnes de sensibilisation visant à amener tous les Français, à partir d'un certain âge, à passer l'examen. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions et on découvre peu à peu que les erreurs de diagnostic, ou ce que les médecins appellent gentiment les « sur-diagnostics », sont légion. Ce qui amène des milliers de personnes à subir chaque année de lourds traitements contre le cancer alors qu'elles n'ont rien !
Des statistiques à faire frémir
Selon le responsable du département du dépistage à l’Institut national du cancer, le Dr Jérôme Viguier, référence s’il en est, « on diagnostique de vrais cancers mais il s’agit de cancers qui n’auraient pas évolué, voire auraient pour certains pu régresser ou encore de cancers qui ne se seraient pas révélés du vivant de la personne » (voir le site TF1 News).
Mais le plus hallucinant est ceci : « Le surdiagnostic est par ailleurs plus ou moins marqué selon le type de dépistage. On estime par exemple que 40 à 50% des cancers de la prostate seraient sur-diagnostiqués, contre 10% pour le cancer du sein ». Autant de vies gâchées, officiellement. Car officieusement ces chiffres sont certainement minorés pour tout un tas de raisons non avouables.
Alors bien sûr, cet éminent expert nous explique que l’on ne peut pas priver 9 millions de femmes de dépistage du cancer du sein même si « c’est vrai, il n’existe pas de facteur aujourd’hui qui permette de prédire si le cancer va devenir agressif ou non, on ne peut juger qu’a posteriori ». Voilà qui est fort rassurant.
Si aucune étude digne de ce nom n’a été réalisée en France sur l’efficacité du dépistage du cancer du sein, le plus systématique (tous les 2 ans pour rappel), le plus coûteux (1,4 milliard d’euros pour la Sécu), ailleurs de nombreuses études montrent qu’il est non seulement inefficace mais aussi à haut risque.
En Angleterre, une étude publiée dans The Lancet portant sur 10 000 femmes a révélé que si le programme de dépistage du cancer du sein a permis d’épargner 43 décès il a provoqué 129 sur-diagnostics avec traitements inutiles à la clé.
Une autre étude américaine publiée dans le New England Journal of Medicine en novembre dernier a conclu que non seulement les mammographies n’ont pas permis de détecter efficacement les cancers avancés mais ont parallèlement conduit à des diagnostics excessifs : plus d’un million de femmes aux Etats-Unis ont ainsi été traitées inutilement d’un cancer du sein ces trente dernières années.
Quand le dépistage tue
Vous êtes un homme en bonne santé et un beau jour une analyse de sang vous détecte un taux anormalement élevé de PSA alors même que le toucher rectal de votre médecin n’a rien décelé et que vous urinez comme un jeune homme. Sans plus attendre, votre médecin ordonne une biopsie. Cette intrusion mécanique va non seulement accélérer la prolifération de métastases si vous avez effectivement une petite tumeur ou simplement une petite lésion mais si les médecins ont des doutes, ils vont vous entraîner dans la spirale infernale de la radiothérapie, de la chimiothérapie, de l’hormonothérapie. Au final, vous risquez de perdre votre prostate (et ce qui va avec : continence et libido) voire de mourir prématurément.
Vous êtes une femme dans la fleur de l’âge et à la suite d’une banale mammographie, le médecin se pose des questions et, dans le doute encore, vous propose de traiter ce qui pourrait être une tumeur naissante. Vu qu’il a appris que plus une tumeur est traitée tôt, plus le cancer a des chances de guérir (postulat au passage qui n’est pas vérifié), il vous engage à faire le nécessaire. Au mieux, vous risquez d’y perdre un sein...
Dans tous les cas, vous étiez en bonne santé et on vous a rendu malade ou mutilé. Votre moral tombe au plus bas, vous vivez dans l’angoisse de la maladie, dans l’illusion de la guérison. Quelque part, on vous a tué.
Pourquoi tant d’erreurs ?
On l'a vu, l’institution médicale est la première à reconnaître que tout ne tourne pas rond. De plus en plus de médecins montent au créneau pour dénoncer les risques du dépistage systématique.
Le Dr Bernard Junod est l’un des plus courageux. Cet épidémiologiste d’origine suisse qui a étudié pendant des années cette pratique et ses conséquences, a notamment réalisé des études pour le ministère de la Santé. Il est convaincu que la médecine fait ici fausse route : « On s’aperçoit que les préjudices dus au dépistage, notamment du cancer du sein et de la prostate, sont considérables. A l’’heure actuelle, des bien portants sont inutilement soignés tandis que les bénéfices attendus ne se produisent pas chez les malades ».
Le problème, c’est que les progrès des outils de détection, imagerie médicale en tête, sont tels aujourd’hui qu’il devient désormais possible de voir des anomalies autrefois invisibles ou à des stades tellement précoces qu’il est impossible de se prononcer sur leurs conséquences sur la santé.
Vu que nous sommes tous porteurs de cancers en puissance, à tout moment (c’est moi qui le dis bien sûr pas ces messieurs en costume), nous sommes tous plus ou moins exposés à la détection de cellules ou lésions potentiellement cancérigènes...
Alors au regard de ces « sur-diagnostics », les médecins, par peur des procès, et tout en faisant valoir leur « obligation de résultat » prescrivent des « sur-traitements » consécutifs. A l’aveuglette... un comble compte-tenu du degré de sophistication des outils de détection à l’œuvre !
La balance « bénéfices/risques », du mauvais côté
Au vu des statistiques, des pratiques et des témoignages que l’on peut lire sur le Net, la fameuse balance « bénéfices/risques » toujours spécieusement mise en avant par l’institution médicale penche nettement du mauvais côté. Le Pr danois Peter Gotzsche le dit clairement dans son livre paru l’an dernier sous le titre « Mammography screening : truth, lies and controversy » (Mammographies de dépistage : vérité, mensonges et controverse).
Selon ce spécialiste très critique vis-à-vis du lobby pharmaco-médical, si le dépistage sauve effectivement une vie pour chaque 2 000 femmes qui subissent une mammographie, elle en massacre aussi 10 qui auront à subir les affres du traitement : excérèse et jusqu’à l’ablation du sein.
Il en va à peu près de même pour le cancer de la prostate. Le Dr Sauveur Boukris estime à ce sujet que « les études n’ont pas prouvé que le dépistage du cancer localisé de la prostate permette un allongement de la vie. Chez les patients de plus de 70 ans, la plupart des décès sont liés à une cause autre que ce cancer de la prostate. Or le dépistage conduit à traiter un grand nombre d’hommes dont le cancer serait passé inaperçu et n’aurait pas provoqué de souffrance jusqu’à leur décès pour une autre raison ».
Côlon : un dépistage à l’efficacité très modeste
Le cancer du côlon est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme et le 3ème chez l’homme. Deux outils sont utilisés pour son dépistage :
Le test Hemoccult II : il consiste dans la recherche de sang frais dans des selles émises trois jours de suite. Ses limites : il peut donner des faux positifs en cas d’ingestion importante de viande rouge, d’aspirine ou d’anti-inflammatoires, de saignement hémorroïdaire ou gynécologique, etc. De sorte que seulement un peu plus de 10% des coloscopies pratiquées dans la foulée confirment l’existence d’un cancer colorectal. A l’inverse, le test Hemoccult II revient négatif chez près de 50% des personnes porteuses d’un tel cancer !
La coloscopie : si elle se banalise, cette exploration n’est pas pour autant un examen banal. Elle nécessite le plus souvent une anesthésie générale et la surveillance en unité de réveil en raison de complications certes rares (0,2% des cas), mais possiblement mortelles. Celles-ci peuvent ne se révéler que dans le mois qui suit l’acte : ce sont par ordre décroissant une hémorragie digestive, une perforation intestinale, une poussée de colite diverticulaire.
Finalement, ce serait au mieux une personne sur 600 invitées au dépistage du cancer colorectal qui éviterait d’en mourir. Le dépistage de ce cancer est donc d’efficacité modeste.
Prostate : un dépistage qui ne fait pas vivre plus vieux...
Le cancer de la prostate est dépisté normalement par le dosage du PSA, un antigène spécifique de la prostate. Spécifique de la glande, mais pas de son cancer: en effet, son taux augmente également dès qu’il y a inflammation ou/et infection. C’est donc un examen d’interprétation difficile et en tout cas sans signification définitive s’il est pratiqué isolément ! Un toucher rectal, une échographie et une biopsie sont nécessaires pour confirmer le cancer.
Les bienfaits du dépistage sont loin d’être démontrés. D’ailleurs, en 2004, la Haute Autorité de santé (HAS) estimait ne pas pouvoir le recommander de façon systématique. Les résultats d’une récente étude européenne l’ont amenée à revoir ses positions et à s’aligner sur l’Institut national contre le cancer.
L’étude en question portant sur 160 000 hommes indique que la mortalité chuterait de 20% chez les personnes dépistées et suivies pendant neuf ans. Ce résultat favorable au dépistage serait quelque peu gonflé. Ainsi le Dr Dupagne, qui a étudié tous les chiffres, estime que l’étude permet simplement de dire « qu’un homme âgé de 55 à 69 ans qui ne pratique pas de dépistage a un risque de 4 pour 1 000 de mourir d’un cancer de la prostate et celui qui pratique un dépistage par PSA ou toucher rectal voit cette probabilité tomber à 3 pour 1 000 ».
Une étude américaine va dans le même sens : pratiquer un tel dosage tous les 4 ans réduirait la probabilité de mourir d’un tel cancer dans… 1 cas sur 1 000. De plus, les hommes qui ont participé au dépistage étaient de 10% plus nombreux à mourir de ce cancer que les hommes qui n’y avaient pas participé !
Ainsi on ne vit pas plus vieux en pratiquant ce dépistage ! Les raisons de ce paradoxe ne sont pas encore élucidées, mais deux hypothèses sont avancées et semblent se compléter : le bénéfice du dépistage en nombre de vies, pas très élevé, est probablement «compensé» par le nombre de décès supplémentaires qu’un excès de zèle thérapeutique oblige !
En effet, dans la foulée du dépistage, il y a un vrai risque de sur-traitement. Combien d’hommes aujourd’hui se plaignent qu’un dosage du PSA les a conduits à une intervention chirurgicale dont les effets indésirables se sont révélés majeurs. Or dans bien des cas, le temps que la tumeur se développe (si c’est le cas !), l’homme, on l’a vu, a tout le temps de mourir de sa belle mort.
La balance entre bénéfices et risques encore une fois ne penche pas clairement du premier côté, d’autant plus que le stress induit par l’annonce d’un cancer de la prostate peut à lui seul être mortel : en effet, une augmentation significative du taux de suicide a été observée, de même qu’une augmentation du nombre de décès par accident cardiovasculaire, notamment dans les premiers mois qui suivent une telle annonce !
Sein : les mammographies inutiles avant 40 ans
Le cancer du sein fait en France l’objet d’un dépistage organisé depuis 2004 qui repose sur le principe d’une convocation pour mammographie gratuite adressée à toutes les femmes de 50 à 74 ans. Alors que ce mode de dépistage est en pleine expansion chez nous, il est fortement remis en cause dans d’autres pays qui l’utilisent depuis longtemps.
Ainsi, selon une méga-étude menée au Danemark où ce genre d’examen a été proposé entre autres à des femmes âgées de 50 à 74 ans : sur les 17 ans que cette surveillance a duré, si la mortalité du cancer du sein a diminué de 2% par an dans la population non dépistée, elle n’a diminué que d’1% par an chez les femmes dépistées !
Il en est de même chez les femmes de moins de 40 ans : sur les 1 266 femmes qui ont été invitées à faire des examens complémentaires, seules 16 présentaient un vrai cancer. Soit, potentiellement, 1 250 faux positifs !
Les mammographies ne sont pas toujours de lecture facile. On peut très bien vous trouver un ACR4 et un ACR5 au sein qui ne se révèleront être, en fait, que des micro-calcites. Ce n’est pas rare. D’ailleurs, en France, il est recommandé de faire une double lecture de la radio.
Enfin, parmi les risques du dépistage, dans ce cas comme dans d’autres, des études américaines ont bien mis en évidence le risque de prolifération des cellules cancéreuses consécutif à une biopsie.
Au vu de ces éléments, on peut estimer que les mammographies sont inutiles avant 40 ans (l’autopalpation doit rester un réflexe de base) et à considérer avec prudence aux âges les plus avancés. En tout état de cause, il convient de faire une comparaison avec les radios précédentes et de confirmer le cas échéant par une échographie.
Poumons : là aussi le mieux est l’ennemi du bien
Nos moyens diagnostiques, aussi sophistiqués soient-ils, sont là aussi trop performants pour la médecine ou ce qui revient au même trop peu fiables à l’analyse.
L’utilisation du scanner à faible dose dans le dépistage du cancer du poumon en est un exemple caricatural : en effet, le scanner produit un plus grand nombre de faux positifs que la simple radio thoracique.
Autrement dit, cet examen moderne expose des patients à être traités à tort !
Que faire pour éviter d’être traité pour un pseudo cancer ou un cancer inoffensif ?
De façon générale, il est aujourd’hui établi qu’un certain nombre de cancers détectés par le dépistage systématique n’évoluent pas vers la maladie cancéreuse et ne mettent pas en jeu le pronostic vital.
Ainsi, ce ne serait pas moins de 60% des cancers de la prostate, 15 % des cancers du sein et 15% des cancers de la thyroïde qui seraient concernés par les effets pervers de ce sur-diagnostic. Dans de tels cas, la mise en œuvre d’une chimiothérapie, d’une radiothérapie est non seulement inutile, mais fortement nuisible. Mais de nombreux médecins préfèrent «ouvrir le parapluie » en incitant vigoureusement leurs patients à entamer des traitements lourds et toujours hautement toxiques.
Alors que faire ? A vrai dire, il n’y pas de solution miracle. A chacun de se méfier des avis péremptoires, des diagnostics suspects concernant les tumeurs « précoces », surtout du sein ou de la prostate.
Ce n’est pas simple, je sais. C’est toujours risqué. Mais a-t-on le choix devant cet acharnement du dépistage de masse ?
Le seul conseil que je puisse vous donner est triple
1/ Si votre médecin vous paraît froid ou abrupt, trouvez en un autre, plus humain, qui saura analyser vos résultats avec recul, lucidité et bienveillance, et vous délivrer un diagnostic personnalisé sans s’en remettre systématiquement aux recommandations de la médecine de masse.
2/ Avant de trancher, sachez qu’il est important - et vous êtes en droit de l’exiger de votre médecin -, de vous orienter vers une décision concertée, mûrement réfléchie. Après l’exposé des résultats du bilan et des connaissances établies à ce jour, il est du devoir du praticien de les analyser avec vous. Le médecin doit vous présenter en détail et en toute sincérité les diverses attitudes thérapeutiques actuelles, les bénéfices et les effets indésirables qu’on peut en attendre. Soyez vigilant et faites entendre votre voix : c’est de votre avenir qu’il s'agit, pas du sien !
3/ Même si votre médecin vous paraît convaincant, il est sage d’aller voir d’autres spécialistes. Ce peut être vital car il n’est pas rare qu’un 2ème ou 3ème diagnostic contredise le diagnostic initial.
C’est seulement à travers ce conciliabule, qui exige plusieurs consultations, qui demande à recueillir plusieurs avis, que l’on peut prendre sa décision en son âme et conscience.
Prenez soin de vous
Dominique Vialard
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Pendant ces vacances, une grande partie de l'attention des parents et grands-parents sera focalisée sur les tout-petits. Il ne faudrait pas qu'il se noie, ou qu'elle avale du sable ! Pas trop de soleil non plus et de la crème blanche sur leurs épaules. "Descends de ces rochers Edouard, tu vas te blesser".
Il y a aussi ce talkie-walkie en plastique blanc qui permet de savoir, de loin, si bébé pleure dans son lit. Ces barrières autour des piscines qui enlaidissent le paysage. Et la fameuse phrase "Chéri, tu ne veux pas aller voir si il dort ?"...
Les enfants font l'objet de toutes les précautions, toujours plus... Autrefois, c'était l'enfant-roi, maintenant c'est l'enfant-prisonnier. Moi quand je faisais du vélo, je ne portais pas de casque... et encore moins de protections aux coudes et aux genoux...
En échange de leur obéissance, le petits et moins petits ont des tototes, des glaces ou des sodas... plus tard, ça sera un téléphone... bien que tout ça soit plus dangereux que de tomber de vélo... Va comprendre.
Beaucoup de réglements se chargent aussi d'encadrer la vie de l'enfant. Il faut l'inscrire à ceci, le déclarer à cela, on est obligé de... sinon... On peut aussi être dénoncé pour mauvais traitements et la mère de famille doit se comporter comme une personne "normale". Tout un système de contrôle a été mis en place et l'administration qui s'en charge est souveraine.
C'est dans ces bureaux que l'on décide si vous avez un comportement approprié... ou pas. Par exemple, il y a 7 mois naissait un petit Joachim. Sa maman est végétalienne mais à six mois, elle le nourrit avec du lait maternisé comme des millions d'autres enfants avant lui. Bien-sûr, il est légitime de se poser la question : "cette femme va-t-elle imposer à son enfant un régime strictement végétal ?" Mais elle ne l'a pas fait, c'est donc un procès d'intention inutile. Elle va voir le médecin en mai dernier, un homéopathe, pour une visite de contrôle. Il lui fait une prescription ordinaire (Calcarea Phosphorica 30CH, des recommandations pour des farines pour bébé et une autre visite sous quinzaine), mais, la signale aussitôt au Procureur de la République, sans aucun élément probant.
Résultat (je cite les parents) : "Aujourd’hui, notre fils de six mois et demi est enfermé dans un centre de la DASS, et nous ne pouvons lui rendre visite que 8 heures par semaine". Voilà ce que l'on peut lire sur l'émouvant site des parents de Joachim.
Je ne les connais pas, les parents de Joachim, et on peut penser ce que l'on veut, mais la lecture du site indique qu'il s'agit de gens qui savent écrire, qui disent avoir pris soin de leur enfant et avoir été à l'écoute du personnel hospitalier. Ils ont l'air raisonnables... et désespérés.
Je les crois, peut-être ai-je tort mais je les crois. Pourquoi ? Parce que des affaires comme celle-là, j'en ai déjà vu passer des tonnes. Lorsque le Léviathan se réveille, rien ne lui résiste. Ma version des faits : cette jeune maman convaincue veut faire le mieux possible pour son enafnt, elle choisit un médecin homéopathe pour l'orienter et en particulier pour lui dire comment elle peut remplacer le lait maternisé. L'autre - qui a dû faire huit heures de cours à la fac pour être intronisé homéopathe - panique, regarde sur Internet, et la signale à l'administration. Et c'est parti !
Tout ça pour dire que vous devriez aller voir ce site, c'est touchant. "60 jours de détention" disent les parents et c'est vrai...
Tout ça je l'ai découvert sur Facebook. Mais il y a aussi des choses que nous savons et qui ne sont pas sur Facebook. Il y a ce traitement proposé par Michel Dogna contre la maladie de Lyme. Je ne crois pas l'avoir, mais je n'en sais rien après tout. On est en train de se rendre compte que tout le monde pourrait être porteur de l'une au l'autre de ces petits parasites transmis non seulement par les tiques mais aussi, et c'est plus grave, par les transfusions (comme pour le VIH au début).
Notre deuxième article est une autre vérité qui dérange et qui ne circule pas tant que ça : l'inutilité des dépistages du cancer. Dominique Vialard fait le bilan des campagnes de dépistages et ce n'est pas glorieux. Soit ça ne sert à rien, soit ça déclenche le processus... en gros c'est ce que j'ai compris. Vachement encourageant.
A lire au bord de la mer entre "Closer" et "Psychologies", histoire de prendre du recul dans la prison dorée au centre de laquelle nous nous sentons si confortables.
Bonne lecture
PS : C'est la dernière newsletter de la saison. Il n'y aura pas de newsletter jusqu'à fin août. Je vous souhaite de bonnes vacances.
Alexandre Imbert
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AU SOMMAIRE DE CETTE NEWSLETTER :
- Un vrai traitement contre la maladie de Lyme
par Michel Dogna
- Dépistage du cancer : le mieux est l'ennemi du bien
par Dominique Vialard
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UN VRAI TRAITEMENT POUR LA MALADIE DE LYME
Voilà un syndrome bien complexe devant lequel la médecine officielle est démunie. Il s’agit d’une maladie endémique induite par certaines tiques porteuses d’un micro-organisme spiralé, le Borrelia burgdorferi. Cette affection se développe dramatiquement en Europe depuis quelques années (voir notre précédent article sur le sujet sur notre site) et cet été, si vous battez un peu la campagne, il n'est pas impossible que vous croisiez la route d'une tique infectée.
Une croissance exponentielle
Au service hospitalier d’immunologie de Macon, jusqu’en 2006, on détectait 1 cas par an de borréliose ; maintenant, on en est à plusieurs cas par semaine... Aux États-Unis, 1,8 million de cas ont été détectés, mais les experts considèrent que ce chiffre ne représente que 10 % de la réalité qui est mal diagnostiquée, ce qui porterait le nombre de sujets atteints à 18 millions !
Curieusement, l’on détecte actuellement de nombreux cas dont l’origine remonte à 15 ans et plus, et qui ont stagné silencieusement sous une forme enkystée depuis, avant de se manifester.
Le problème réside dans le fait que les symptômes sont paradoxaux, ce qui fait que, souvent, le malade n’est pas pris au sérieux, et pourtant……….. De plus, ces symptômes peuvent varier considérablement d’un malade à l’autre.
Liste des troubles possibles (non exhaustive) :
érythème chronique et migratoire
algies arthritiques locales ou généralisées
neuropathies diverses
méningo-encéphalite
fibromyalgie
états dépressifs
accès de grande fatigue
troubles de la mémoire
inflammation destructive du tissu cardiaque
syndrome de la fatigue chronique
sclérose multiple,
lupus, maladie d’Alzheimer,
maladie de Crohn,
syndrome de l’intestin irritable
La maladie de Lyme est d’autant plus complexe à identifier qu’elle peut donner lieu
à plus de 300 symptômes plus ou moins aléatoires d’ordre physique et psychiques, et allant en s’aggravant avec le temps, jusqu’à devenir dramatiques, tels que douleurs arthritiques paralysantes, myocardites avec troubles rythmiques graves, dépression et confusion mentale... ceci se manifestant par poussées chroniques.
Régulièrement, on découvre des liens entre la borréliose et de nouveaux symptômes. Par exemple, il y a peu, est arrivée une nouveauté : l’encéphalite à tiques (M.E.T.) qui s’est brusquement développée depuis 2003, particulièrement autour du lac d’Annecy. On nous annonce d'ailleurs qu'un vaccin serait déjà disponible pour le M.E.T., mais ne croyons pas aux miracles puisqu'il est reconnu que les mutations constantes du Borrelia le rendent pratiquement impossible à piéger.
Nota : La borréliose est une maladie tenace qui fait semblant de lâcher et qui peut réapararaître à la première occasion d’une baisse immunitaire.
Quels signes au départ ?
En principe, l’infestation se manifeste dans les 3 à 30 jours par l’apparition d’un érythème migrant (rougeur ronde qui grandit), ce qui donne lieu à une alerte, mais hélas, dans 50 % des cas il peut n’y avoir aucune manifestation.
Il est à noter que la maladie se développe en deux phases :
- l’incubation, allant généralement de plusieurs semaines à plusieurs mois
- puis des poussées aux intersaisons, aux anniversaires des piqûres, à des baisses d’énergie, et même lors de grosses contrariétés.
Les troubles sont accompagnés d’une augmentation de la vitesse de sédimentation, mais les tests classiques de la médecine officielle ne décèlent rien. Les traitements aux antibiotiques se révèlent catastrophiques, car, pendant qu’ils sécurisent les malades sur le moment, ils permettent au parasite de s’infiltrer plus profondément dans l’organisme.
D'abord les mesures préventives
Vous vous promener dans les bois, une tique se laisse tomber d’un arbre, et toc ! Vous tombe dessus. La sale bête étant munie d’une vrille perce immédiatement un petit trou dans votre peau (sous anesthésie), rentre la tête, et verrouille son ancrage avec les pattes. Là, elle peut à loisir se gorger de votre sang jusqu’à ce que vous vous aperceviez éventuellement qu’une petite boule émerge de votre peau.
Donc, lorsque l’on compte se promener ou travailler dans une zone à tiques, s’enduire d’une huile de massage comme l’huile Weleda à l’arnica. En tout état de cause, à chaque retour de promenade, bien explorer la surface de la peau, surtout celle qui n’était pas protégée par les vêtements. À noter qu’il faut éviter d’appuyer sur le ventre du parasite rempli de votre sang, car cela le ferait régurgiter dans votre système sanguin avec l’éventuel Borrelia si la tique est infestée. Il convient toujours de désinfecter l’endroit avec une huile essentielle telle que l'HE de girofle.
Rappelez-vous qu’il existe en pharmacie des kits de « démonte-tiques », sorte de mini pied-de-biche avec lequel on dévisse la tique dans le sens anti-horaire - ce qui permet d’extraire la tête avec le corps. Sinon il repousse…
Autre méthode : enduire abondamment la tique d’huile d’olive plusieurs fois par jour. Elles s’asphyxient en 24 heures, se dessèchent et tombent d’elles-mêmes sans douleur pour le porteur.
Nota : Tout ceci est valable pour les chiens et les chats
Différentes variétés de tiques
Il y a 800 sortes de tiques répertoriées dans le monde abritant près de 25 types de Borrelia comme :
Le burgdorferi (américain) – qui entraîne des inflammations musculaires et articulaires très douloureuses amenant progressivement au fauteuil roulant.
Le garinii (européen) – neurotoxique qui amène des maladies neurologiques diverses, par exemple au niveau optique ou auditif.
L’afzelii (asiatique) – qui donne des manifestations cutanées tardives
Le lusitiana (Portugal).
Le japonica (Japon)…
À noter que tous aboutissent à long terme à des pathologies cardiaques plus ou moins gravissimes.
Les traitements classiques : inefficaces et même dangereux
La plupart des traitements officiellement proposés sont des antibiotiques et des corticoïdes ; ils sont décevants, inefficaces et même dangereux puisqu’ils ne font que faire retrancher le parasite dans des organes de plus en plus profonds et de plus en plus vitaux sans jamais l’éliminer. En effet, tous les médicaments du type stéroïde, corticoïde ou immuno-suppressifs sont contre-indiqués.
Stratégie symptômatique durant les poussées
Le Borrélia produit en permanence des neurotoxines qui s’accumulent dans les graisses. Plus la maladie est ancienne et plus la charge de toxines est élevée. Généralement, ce sont les organes les plus faibles qui sont atteints en premier lieu. La première chose à faire est d’éliminer un maximum de toxines, ce qui aboutit à faire régresser rapidement les symptômes pénibles de la poussée.
Donc, premier geste :
Charbon activé : 1 cuil. à soupe matin et soir dans de l’eau froide pendant 15 jours. Le charbon crée en plus une barrière au niveau intestinal dans le trajet migratoire classique du Borrelia : tissus graisseux – bile – intestin – sang – nerfs. Il faudra réitérer la cure d’adsorption des toxines à chaque fois que des symptômes se manifesteront, et ce tant que le parasite ne sera pas complètement éradiqué.
Le traitement curatif d'éradication
La méthode Jim Humble : le chlorite de sodium
Cette technique, bien que combattue par la médecine officielle (concurrence oblige), a sauvé des dizaines de milliers de vies (malaria, maladies infectieuses graves). De par mon expérience de près de cinq années, c’est le seul traitement avec lequel j’ai obtenu des résultats définitifs. Il est néanmoins nécessaire d’être très attentif dans les réactions du corps face aux dosages, car c’est très puissant…..
C’est pour cela que le traitement doit être progressif pour surveiller à quel moment précis, éventuellement, l’organisme se rebelle par des nausées ou des vomissements. Si cela commence à se produire, stopper tout et prendre du bicarbonate de sodium (pharmacie) – dissoudre 50 g par litre d’eau, et prendre 3 à 4 ½ verres dans la journée, ce qui neutralise le produit. Reprendre le traitement le lendemain en baissant la dose (nb de gouttes).
Détail de la procédure
Se procurer un flacon de Chlorite de sodium chez Apoticaria (voici le lien) -
Commencer par une goutte du produit à mettre dans un verre – y ajouter 5 gouttes de jus de citron – laisser 2 min pour la réaction chimique donnant naissance à l’ion dioxyde de chlore – ajouter ensuite de l’eau (non chlorée) et éventuellement du jus de fruit (pour le goût) et boire cela le matin et le soir.
Le lendemain, passer à 2 gouttes de chlorite et 10 gouttes de citron matin et soir
Le surlendemain passer à 3 gouttes de chlorite et 15 gouttes de citron (5 gouttes de citron par goutte de chlorite)
Rajouter 1 goutte de chlorite chaque jour jusqu’à 6 gouttes et rester à 6 gouttes . On peut monter jusqu’à 12 gouttes, mais prudemment en ayant sous le coude le bicarbonate. Mais le mieux est de rester ou redescendre à 6 gouttes ou même moins pendant 6 à 8 mois pour être sûr de la stabilisation en profondeur.
Comment ça marche ?
L’ion ClO² très électro négatif est un micro-explosif. Il passe dans le sang et s’associe à l’hémoglobine des globules rouges qui le confond avec de l’oxygène, et le transporte dans tout l’organisme. Les globules rouges se retrouvent tels de Kamikase bardés de dynamite. Toute rencontre avec un élément non conforme (bactérie ou virus pathogène, poison, toxine….) déclenche une micro explosion grillant « l’ennemi ». Au bout d’une douzaine d’heures, le dioxyde de chlore se transforme en chlorure de sodium NaCl inerte, et c’est pour cela qu’il faut réitérer les prises matin et soir.
Et en complément : Argent colloïdal : 1 cuil. à soupe 3 fois par jour.
Voir notre article sur l'argent colloïdal sur alternativesante.com
Le dioxyde de chlore et l’argent colloïdal sont à ma connaissance deux antiparasites organiques universels qui fonctionnent quand rien n’a marché auparavant.
Michel Dogna
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COMBIEN DE CENTAINES DE PSEUDO-CANCERS DÉPISTE-T-ON CHAQUE JOUR ?
Le dépistage systématique des cancers est aujourd'hui considéré comme une des armes principales de la lutte contre le cancer. Il fait désormais l'objet de coûteuses campagnes de sensibilisation visant à amener tous les Français, à partir d'un certain âge, à passer l'examen. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions et on découvre peu à peu que les erreurs de diagnostic, ou ce que les médecins appellent gentiment les « sur-diagnostics », sont légion. Ce qui amène des milliers de personnes à subir chaque année de lourds traitements contre le cancer alors qu'elles n'ont rien !
Des statistiques à faire frémir
Selon le responsable du département du dépistage à l’Institut national du cancer, le Dr Jérôme Viguier, référence s’il en est, « on diagnostique de vrais cancers mais il s’agit de cancers qui n’auraient pas évolué, voire auraient pour certains pu régresser ou encore de cancers qui ne se seraient pas révélés du vivant de la personne » (voir le site TF1 News).
Mais le plus hallucinant est ceci : « Le surdiagnostic est par ailleurs plus ou moins marqué selon le type de dépistage. On estime par exemple que 40 à 50% des cancers de la prostate seraient sur-diagnostiqués, contre 10% pour le cancer du sein ». Autant de vies gâchées, officiellement. Car officieusement ces chiffres sont certainement minorés pour tout un tas de raisons non avouables.
Alors bien sûr, cet éminent expert nous explique que l’on ne peut pas priver 9 millions de femmes de dépistage du cancer du sein même si « c’est vrai, il n’existe pas de facteur aujourd’hui qui permette de prédire si le cancer va devenir agressif ou non, on ne peut juger qu’a posteriori ». Voilà qui est fort rassurant.
Si aucune étude digne de ce nom n’a été réalisée en France sur l’efficacité du dépistage du cancer du sein, le plus systématique (tous les 2 ans pour rappel), le plus coûteux (1,4 milliard d’euros pour la Sécu), ailleurs de nombreuses études montrent qu’il est non seulement inefficace mais aussi à haut risque.
En Angleterre, une étude publiée dans The Lancet portant sur 10 000 femmes a révélé que si le programme de dépistage du cancer du sein a permis d’épargner 43 décès il a provoqué 129 sur-diagnostics avec traitements inutiles à la clé.
Une autre étude américaine publiée dans le New England Journal of Medicine en novembre dernier a conclu que non seulement les mammographies n’ont pas permis de détecter efficacement les cancers avancés mais ont parallèlement conduit à des diagnostics excessifs : plus d’un million de femmes aux Etats-Unis ont ainsi été traitées inutilement d’un cancer du sein ces trente dernières années.
Quand le dépistage tue
Vous êtes un homme en bonne santé et un beau jour une analyse de sang vous détecte un taux anormalement élevé de PSA alors même que le toucher rectal de votre médecin n’a rien décelé et que vous urinez comme un jeune homme. Sans plus attendre, votre médecin ordonne une biopsie. Cette intrusion mécanique va non seulement accélérer la prolifération de métastases si vous avez effectivement une petite tumeur ou simplement une petite lésion mais si les médecins ont des doutes, ils vont vous entraîner dans la spirale infernale de la radiothérapie, de la chimiothérapie, de l’hormonothérapie. Au final, vous risquez de perdre votre prostate (et ce qui va avec : continence et libido) voire de mourir prématurément.
Vous êtes une femme dans la fleur de l’âge et à la suite d’une banale mammographie, le médecin se pose des questions et, dans le doute encore, vous propose de traiter ce qui pourrait être une tumeur naissante. Vu qu’il a appris que plus une tumeur est traitée tôt, plus le cancer a des chances de guérir (postulat au passage qui n’est pas vérifié), il vous engage à faire le nécessaire. Au mieux, vous risquez d’y perdre un sein...
Dans tous les cas, vous étiez en bonne santé et on vous a rendu malade ou mutilé. Votre moral tombe au plus bas, vous vivez dans l’angoisse de la maladie, dans l’illusion de la guérison. Quelque part, on vous a tué.
Pourquoi tant d’erreurs ?
On l'a vu, l’institution médicale est la première à reconnaître que tout ne tourne pas rond. De plus en plus de médecins montent au créneau pour dénoncer les risques du dépistage systématique.
Le Dr Bernard Junod est l’un des plus courageux. Cet épidémiologiste d’origine suisse qui a étudié pendant des années cette pratique et ses conséquences, a notamment réalisé des études pour le ministère de la Santé. Il est convaincu que la médecine fait ici fausse route : « On s’aperçoit que les préjudices dus au dépistage, notamment du cancer du sein et de la prostate, sont considérables. A l’’heure actuelle, des bien portants sont inutilement soignés tandis que les bénéfices attendus ne se produisent pas chez les malades ».
Le problème, c’est que les progrès des outils de détection, imagerie médicale en tête, sont tels aujourd’hui qu’il devient désormais possible de voir des anomalies autrefois invisibles ou à des stades tellement précoces qu’il est impossible de se prononcer sur leurs conséquences sur la santé.
Vu que nous sommes tous porteurs de cancers en puissance, à tout moment (c’est moi qui le dis bien sûr pas ces messieurs en costume), nous sommes tous plus ou moins exposés à la détection de cellules ou lésions potentiellement cancérigènes...
Alors au regard de ces « sur-diagnostics », les médecins, par peur des procès, et tout en faisant valoir leur « obligation de résultat » prescrivent des « sur-traitements » consécutifs. A l’aveuglette... un comble compte-tenu du degré de sophistication des outils de détection à l’œuvre !
La balance « bénéfices/risques », du mauvais côté
Au vu des statistiques, des pratiques et des témoignages que l’on peut lire sur le Net, la fameuse balance « bénéfices/risques » toujours spécieusement mise en avant par l’institution médicale penche nettement du mauvais côté. Le Pr danois Peter Gotzsche le dit clairement dans son livre paru l’an dernier sous le titre « Mammography screening : truth, lies and controversy » (Mammographies de dépistage : vérité, mensonges et controverse).
Selon ce spécialiste très critique vis-à-vis du lobby pharmaco-médical, si le dépistage sauve effectivement une vie pour chaque 2 000 femmes qui subissent une mammographie, elle en massacre aussi 10 qui auront à subir les affres du traitement : excérèse et jusqu’à l’ablation du sein.
Il en va à peu près de même pour le cancer de la prostate. Le Dr Sauveur Boukris estime à ce sujet que « les études n’ont pas prouvé que le dépistage du cancer localisé de la prostate permette un allongement de la vie. Chez les patients de plus de 70 ans, la plupart des décès sont liés à une cause autre que ce cancer de la prostate. Or le dépistage conduit à traiter un grand nombre d’hommes dont le cancer serait passé inaperçu et n’aurait pas provoqué de souffrance jusqu’à leur décès pour une autre raison ».
Côlon : un dépistage à l’efficacité très modeste
Le cancer du côlon est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme et le 3ème chez l’homme. Deux outils sont utilisés pour son dépistage :
Le test Hemoccult II : il consiste dans la recherche de sang frais dans des selles émises trois jours de suite. Ses limites : il peut donner des faux positifs en cas d’ingestion importante de viande rouge, d’aspirine ou d’anti-inflammatoires, de saignement hémorroïdaire ou gynécologique, etc. De sorte que seulement un peu plus de 10% des coloscopies pratiquées dans la foulée confirment l’existence d’un cancer colorectal. A l’inverse, le test Hemoccult II revient négatif chez près de 50% des personnes porteuses d’un tel cancer !
La coloscopie : si elle se banalise, cette exploration n’est pas pour autant un examen banal. Elle nécessite le plus souvent une anesthésie générale et la surveillance en unité de réveil en raison de complications certes rares (0,2% des cas), mais possiblement mortelles. Celles-ci peuvent ne se révéler que dans le mois qui suit l’acte : ce sont par ordre décroissant une hémorragie digestive, une perforation intestinale, une poussée de colite diverticulaire.
Finalement, ce serait au mieux une personne sur 600 invitées au dépistage du cancer colorectal qui éviterait d’en mourir. Le dépistage de ce cancer est donc d’efficacité modeste.
Prostate : un dépistage qui ne fait pas vivre plus vieux...
Le cancer de la prostate est dépisté normalement par le dosage du PSA, un antigène spécifique de la prostate. Spécifique de la glande, mais pas de son cancer: en effet, son taux augmente également dès qu’il y a inflammation ou/et infection. C’est donc un examen d’interprétation difficile et en tout cas sans signification définitive s’il est pratiqué isolément ! Un toucher rectal, une échographie et une biopsie sont nécessaires pour confirmer le cancer.
Les bienfaits du dépistage sont loin d’être démontrés. D’ailleurs, en 2004, la Haute Autorité de santé (HAS) estimait ne pas pouvoir le recommander de façon systématique. Les résultats d’une récente étude européenne l’ont amenée à revoir ses positions et à s’aligner sur l’Institut national contre le cancer.
L’étude en question portant sur 160 000 hommes indique que la mortalité chuterait de 20% chez les personnes dépistées et suivies pendant neuf ans. Ce résultat favorable au dépistage serait quelque peu gonflé. Ainsi le Dr Dupagne, qui a étudié tous les chiffres, estime que l’étude permet simplement de dire « qu’un homme âgé de 55 à 69 ans qui ne pratique pas de dépistage a un risque de 4 pour 1 000 de mourir d’un cancer de la prostate et celui qui pratique un dépistage par PSA ou toucher rectal voit cette probabilité tomber à 3 pour 1 000 ».
Une étude américaine va dans le même sens : pratiquer un tel dosage tous les 4 ans réduirait la probabilité de mourir d’un tel cancer dans… 1 cas sur 1 000. De plus, les hommes qui ont participé au dépistage étaient de 10% plus nombreux à mourir de ce cancer que les hommes qui n’y avaient pas participé !
Ainsi on ne vit pas plus vieux en pratiquant ce dépistage ! Les raisons de ce paradoxe ne sont pas encore élucidées, mais deux hypothèses sont avancées et semblent se compléter : le bénéfice du dépistage en nombre de vies, pas très élevé, est probablement «compensé» par le nombre de décès supplémentaires qu’un excès de zèle thérapeutique oblige !
En effet, dans la foulée du dépistage, il y a un vrai risque de sur-traitement. Combien d’hommes aujourd’hui se plaignent qu’un dosage du PSA les a conduits à une intervention chirurgicale dont les effets indésirables se sont révélés majeurs. Or dans bien des cas, le temps que la tumeur se développe (si c’est le cas !), l’homme, on l’a vu, a tout le temps de mourir de sa belle mort.
La balance entre bénéfices et risques encore une fois ne penche pas clairement du premier côté, d’autant plus que le stress induit par l’annonce d’un cancer de la prostate peut à lui seul être mortel : en effet, une augmentation significative du taux de suicide a été observée, de même qu’une augmentation du nombre de décès par accident cardiovasculaire, notamment dans les premiers mois qui suivent une telle annonce !
Sein : les mammographies inutiles avant 40 ans
Le cancer du sein fait en France l’objet d’un dépistage organisé depuis 2004 qui repose sur le principe d’une convocation pour mammographie gratuite adressée à toutes les femmes de 50 à 74 ans. Alors que ce mode de dépistage est en pleine expansion chez nous, il est fortement remis en cause dans d’autres pays qui l’utilisent depuis longtemps.
Ainsi, selon une méga-étude menée au Danemark où ce genre d’examen a été proposé entre autres à des femmes âgées de 50 à 74 ans : sur les 17 ans que cette surveillance a duré, si la mortalité du cancer du sein a diminué de 2% par an dans la population non dépistée, elle n’a diminué que d’1% par an chez les femmes dépistées !
Il en est de même chez les femmes de moins de 40 ans : sur les 1 266 femmes qui ont été invitées à faire des examens complémentaires, seules 16 présentaient un vrai cancer. Soit, potentiellement, 1 250 faux positifs !
Les mammographies ne sont pas toujours de lecture facile. On peut très bien vous trouver un ACR4 et un ACR5 au sein qui ne se révèleront être, en fait, que des micro-calcites. Ce n’est pas rare. D’ailleurs, en France, il est recommandé de faire une double lecture de la radio.
Enfin, parmi les risques du dépistage, dans ce cas comme dans d’autres, des études américaines ont bien mis en évidence le risque de prolifération des cellules cancéreuses consécutif à une biopsie.
Au vu de ces éléments, on peut estimer que les mammographies sont inutiles avant 40 ans (l’autopalpation doit rester un réflexe de base) et à considérer avec prudence aux âges les plus avancés. En tout état de cause, il convient de faire une comparaison avec les radios précédentes et de confirmer le cas échéant par une échographie.
Poumons : là aussi le mieux est l’ennemi du bien
Nos moyens diagnostiques, aussi sophistiqués soient-ils, sont là aussi trop performants pour la médecine ou ce qui revient au même trop peu fiables à l’analyse.
L’utilisation du scanner à faible dose dans le dépistage du cancer du poumon en est un exemple caricatural : en effet, le scanner produit un plus grand nombre de faux positifs que la simple radio thoracique.
Autrement dit, cet examen moderne expose des patients à être traités à tort !
Que faire pour éviter d’être traité pour un pseudo cancer ou un cancer inoffensif ?
De façon générale, il est aujourd’hui établi qu’un certain nombre de cancers détectés par le dépistage systématique n’évoluent pas vers la maladie cancéreuse et ne mettent pas en jeu le pronostic vital.
Ainsi, ce ne serait pas moins de 60% des cancers de la prostate, 15 % des cancers du sein et 15% des cancers de la thyroïde qui seraient concernés par les effets pervers de ce sur-diagnostic. Dans de tels cas, la mise en œuvre d’une chimiothérapie, d’une radiothérapie est non seulement inutile, mais fortement nuisible. Mais de nombreux médecins préfèrent «ouvrir le parapluie » en incitant vigoureusement leurs patients à entamer des traitements lourds et toujours hautement toxiques.
Alors que faire ? A vrai dire, il n’y pas de solution miracle. A chacun de se méfier des avis péremptoires, des diagnostics suspects concernant les tumeurs « précoces », surtout du sein ou de la prostate.
Ce n’est pas simple, je sais. C’est toujours risqué. Mais a-t-on le choix devant cet acharnement du dépistage de masse ?
Le seul conseil que je puisse vous donner est triple
1/ Si votre médecin vous paraît froid ou abrupt, trouvez en un autre, plus humain, qui saura analyser vos résultats avec recul, lucidité et bienveillance, et vous délivrer un diagnostic personnalisé sans s’en remettre systématiquement aux recommandations de la médecine de masse.
2/ Avant de trancher, sachez qu’il est important - et vous êtes en droit de l’exiger de votre médecin -, de vous orienter vers une décision concertée, mûrement réfléchie. Après l’exposé des résultats du bilan et des connaissances établies à ce jour, il est du devoir du praticien de les analyser avec vous. Le médecin doit vous présenter en détail et en toute sincérité les diverses attitudes thérapeutiques actuelles, les bénéfices et les effets indésirables qu’on peut en attendre. Soyez vigilant et faites entendre votre voix : c’est de votre avenir qu’il s'agit, pas du sien !
3/ Même si votre médecin vous paraît convaincant, il est sage d’aller voir d’autres spécialistes. Ce peut être vital car il n’est pas rare qu’un 2ème ou 3ème diagnostic contredise le diagnostic initial.
C’est seulement à travers ce conciliabule, qui exige plusieurs consultations, qui demande à recueillir plusieurs avis, que l’on peut prendre sa décision en son âme et conscience.
Prenez soin de vous
Dominique Vialard
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