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Cerveau et sevrage

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Cerveau et sevrage  Empty texte d'une certaine M. PARKER

Message par Enzo31 Lun 22 Fév 2016 - 9:40

Un texte d'une certaine M. PARKER trouvé sur un forum anglophone, que j'ai traduit et qui me paraît très intéressant à lire pour toute personne concernée par le sevrage

M. Parker – Que se passe-t-il dans notre cerveau ? – (Source)

Comme certains d’entre vous le savent, j’ai une maîtrise en pathologie du langage. Une partie de mes études s’est faite en neuroanatomie et en physiologie.  J’ai appris à prendre soin de personnes qui venaient de subir une « attaque » ou une blessure au cerveau, à interpréter les symptômes, les radios, les diagnostics des médecins et à mettre en place un traitement pour aider ces personnes à se reconstruire. Pour un thérapeute, dans l’environnement de l’hôpital, ce n’est pas qu’une question de langage. Il est question d’enseigner à manger, à avaler, à reconstruire la mémoire, la capacité à se concentrer, la capacité à s’organiser, tout ce qui concerne la « pensée » permettant de sortir du coma, de l’hôpital et de retourner à la vie.  
Je ne pensais pas que je pourrais subir moi-même une « blessure au cerveau ». Ayant eu effectivement à le vivre moi-même, je me suis souvent allongé pour laisser passer les vagues et tenter d’analyser et déchiffrer ce qui se passait dans mon cerveau durant le processus de guérison. J’ai pensé que vous seriez intéressés par mes conclusions. Elles donnent des réponses aux questions sous forme de « pourquoi ? » concernant ce qui se passe dans notre psychisme.

La première vérité à accepter est que nous guérissons. J’ai vu des gens émerger de comas après lesquels ils ne se rappelaient pas qui ils étaient, ne savaient plus marcher, ni écrire leur nom, ni parfois reconnaître les membres de leur famille. Ils ont dû passer par des heures de rééducation pour guérir et la plupart y sont parvenus alors qu’il s’agit de traumatismes déchirant les tissus et les nerfs. Nous n’en sommes pas à ce stade. Nous n’avons pas à faire de rééducation, nous n’avons qu’à attendre.

La plupart d’entre nous, moi la première, ne nous attendions pas à ce genre de  Like a Star @ heaven « blessure cérébrale » que nous subissons en abandonnant les benzodiazépines. Mais je commence à réaliser, à travers mon expérience et mon bagage universitaire, qu’il y a un* objectif à chaque symptôme. J’ai disposé de nombreux mois pour analyser ce qui se passe dans le cerveau et je vais tenter d’expliquer certains symptômes d’une façon que l’on puisse visualiser et, pour que ce soit moins effrayant, en terme de guérison.

Commençons d’abord avec Like a Star @ heaven  GABA et Glutamate (acide glutamique).
Nous avons un énorme système nerveux composé de millions de neurones qui ne sont pas en contact les uns avec les autres. Ils sont séparés par un minuscule espace entre eux. Ils communiquent de façon chimique. Les deux éléments chimiques principaux du système nerveux sont la grosse artillerie.

Ils travaillent constamment tous les deux, pas en alternance mais en tandem afin de contrôler tout ce qui concerne le mouvement, la sensation etc.
Ils reçoivent l’information entrante et la transmette de façon appropriée, ils l’adaptent pour que nous puissions la traiter. Ils sont tous les deux comme la structure en acier d’un gratte-ciel. La structure sur laquelle tout le reste tient.
Like a Star @ heaven  GABA est un inhibiteur. Si un neurone émet du GABA c’est pour inhiber, ralentir, ou limiter l’expérience sensorielle entrante afin que nous puissions la ressentir correctement.
GABA peut être libéré dans le cerveau pour stabiliser votre main au moment de peindre un détail très fin de votre œuvre d’art. GABA permet de contrôler les mouvements pour qu’ils soient plus fluides. C’est une façon de le dire grossièrement. Bien sûr, il fait beaucoup plus que ça, mais ce qu’il faut retenir ici c’est que GABA est présent dans tout le système nerveux central (SNC) pour équilibrer les sensations, les mouvements etc.

Like a Star @ heaven Glutamate est le contrepoids de GABA. Il est un excitant. Il « s’allume » pour accélérer les choses, pour initier l’action, pour que les choses se fassent. Il y aurait plus à dire à son sujet, mais le Glutamate est l’opposé du GABA.
Les neurones sont constamment en train de libérer du GABA et du glutamate. C’est vraiment impressionnant.

Like a Star @ heaven Qu’est-ce que fait une benzodiazépine ?
Si une personne est anxieuse, parce que le stress ne lui permet pas de dépasser un événement traumatisant, un médecin peut être amené à prescrire une benzo. La benzo garde la porte ouverte de tout le GABA dans le système, en quelques sorte, afin de submerger les neurones, même si ce n’est pas ce que ferait le cerveau en temps normal.
L’effet immédiat est que tout le système se ralenti, il est inhibé. Cela est utile avant les chirurgies, pour les anesthésies, les désordres cardiaques. La benzo ralentit tout et l’effet est que la personne se sent plus calme, engourdie, moins anxieuse. Tout est inhibé. De façon générale, prendre une benzo un jour est OK. Lorsque la benzo est partie, le corps revient à la normale.
Like a Star @ heaven  Mais si une personne prend des benzo jour après jour, bien qu’elle se ressente en effet moins anxieuse, le corps réalise qu’il ne peut pas faire les choses qu’il a besoin de faire dans cet état où les neurones sont constamment ralentis.
Il ne peut pas produire d’hormones par exemple, ni d’enzymes, il ne peut pas* digérer correctement, il ne *régule pas le cœur normalement. Le corps ne *peut pas produire assez de sérotonine, de dopamine. Le corps a besoin de fonctionner à son rythme normal.

Like a Star @ heaven Mais que peut faire le corps dans cette situation ?
Il ne peut pas éliminer la benzo du système. Son seul choix pour maintenir un rythme normal est de faire deux choses : *fermer ses récepteurs GABA, empêchant les benzos d’affecter le GABA dans le système et *produire plus de récepteurs de glutamate pour contrer le ralentissement. C’est ce qui se produit. Mais ce n’est pas un vrai équilibre. Le corps fait ce qu’il peut. Mais avec le temps, tout cela commence à faire souffrir (...).

Like a Star @ heaven Pour renverser ce processus, il faut un certain temps.
Les récepteurs GABA doivent se rétablir ainsi que les récepteurs de Glutamate et dans le même temps, la sérotonine, la dopamine, la norépinephrine doivent trouver un moyen de se manifester dans ce chambardement.

Pendant des semaines et des mois, le corps doit reconstruire des millions de neurones, modifier des circuits neuronaux, reconstruire le GABA, baisser le glutamate, reproduire de la sérotonine et toutes les enzymes et hormones qui doivent être produites le font en même temps ! C’est comme un bâtiment où la structure d’acier essaie de se reconstruire à différents moments alors même que les gens continuent d’entrer dans le bâtiment pour y travailler.
Imaginons une tour du World Trade Center qui ne serait pas complètement tombée, écroulée à différents endroits seulement et qu’il faudrait reconstruire alors que le personnel continue d’y travailler. Il faudrait mettre en place un ascenseur temporaire, mais démolir l’ancien, il faudrait réparer autour des gens qui travaillent, démonter ici et reconstruire là, alors que la vie continue dans le bâtiment.

C’est plutôt chaotique. C’est ce qui se produit avec les « fenêtres » et les « vagues » (NDT : les fenêtres de normalité ressentie pendant un sevrage et les vagues de symptômes qui nous submergent). Les fenêtres sont les endroits où le corps s’est remis pour un jour environ, mais au moment où le cerveau doit travailler sur un autre endroit, tout bouge à nouveau, et c’est à nouveau le chaos jusqu’à ce qu’un nouveau circuit neuronal soit reconstruit pour que les réparations se fassent. Et tout comme pour les Tours Jumelles, ce travail est possible, mais il faut une bonne année au moins pour ça (et regardez la nouvelle tour qui est construite maintenant : elle est plus haute, plus forte et un symbole de liberté selon son nom, tout comme vous le serez !).

Quelles sont les parties du cerveau responsables de ces symptômes ?

Ce que je décris, je ne le « sais » pas sur la base de recherches existantes, parce que trop peu ont été faites à ce jour, je le sais sur la base de mes études en neuroanatomie et de mes propres expériences de sevrages. J’ai analysé ce qui se produisait pendant mes « vagues ». Durant mes études, je devais observer des radios de dommages causés au cerveau pour évaluer ce qu’un patient subissait.
C’est similaire pour les benzos mais au lieu de radios me montrant les dommages, je considérais mes Like a Star @ heaven  symptômes. Je vais d’abord faire la liste des structures cérébrales et de leur fonction. Ceci vous permettra de comprendre où les choses se passent et, quand les symptômes se manifestent, ce qui est en train de se jouer.

Structure du cerveau

Amygdale –  Like a Star @ heaven Le centre de la peur dans le cerveau. C’est une toute petite partie au centre du cerveau. La peur est protectrice et cette fonction est parfaite quand il s’agit d’évaluer le danger d’une situation en prévision d’une action, comme dans le cas où un chien enragé vous poursuit.

Mais c’est une sensation difficile dans le sevrage quand c’est tout ce que vous ressentez pendant des mois ! Mais la peur n’est pas dans votre esprit, elle est dans votre cerveau !  Like a Star @ heaven Le glutamate est déchainé dans l’amygdale et il n’y a Like a Star @ heaven  pas assez de GABA. Les neurones s’allument dans le centre de la peur alors qu’il n’y rien de dangereux dans l’environnement.
Il est normal que cela se produise dans les circonstances que nous décrivons. Mais c’est horrible, n’est-ce pas ? Je sais.

Mais ce n’est qu’une structure cérébrale. Elle est  Like a Star @ heaven responsable de vos peurs, agoraphobies, peur de l’eau, peur de tout. Ce n’est pas que vous soyez réellement effrayés par la lune, mais vous êtes dans une peur constante parce que cette partie du cerveau est en train de  Like a Star @ heaven guérir. Le glutamate se retire, le GABA revient. Cela peut venir et partir, mais au bout d’un moment, le cerveau va se rétablir.

Hippocampe – Le centre de la  Like a Star @ heaven mémoire dans le cerveau. Il relie les mémoires anciennes aux émotions. Il se passe ici la même chose que dans l’amygdale avec le GABA et le glutamate. Des mémoires anciennes, Like a Star @ heaven  intrusives, vous reviennent de différentes périodes de votre vie. C’est brutal et cruel, mais cela ne peut pas vous faire de mal. Et si vous pouvez visualiser ce que je décris pendant que ça se produit, alors vous devenez objectif et réalisez que c’est normal. Et comme pour l’amygdale, cela va et vient, et vous décourage souvent, mais ça va partir quand la physiologie sera guérie.

Hypothalamus – la structure qui régule la température du corps. Ma propre température montait et descendait de façon spectaculaire lors de mes premiers sevrages. Le fait de visualiser l’hypothalamus qui se répare m’a permis de trouver ça moins effrayant.
Les structures suivantes font parie de la « matière grise » et du « cortex ». Elles sont considérées comme une partie du cerveau évolué, et sont concernées par la pensée et le traitement de l’information.

Lobe frontal – La partie du cerveau derrière le front. Elle est responsable de l’organisation, des projets, des décisions. C’est la partie du cerveau dont vous avez besoin si vous voulez faire un sandwich, que vous devez aller chercher les ingrédients et préparer effectivement le sandwich. J’ai vu des personnes avec des blessures au cerveau capables de dire comment il fallait faire le sandwich mais incapables de le réaliser même devant les ingrédients. Elles peuvent dire à quelqu’un comment le faire, mais ne peuvent pas le faire elles-mêmes. Avec une bonne rééducation et du temps, ça s’améliore. Et notre cas est similaire. Je ne pouvais pas jouer avec les jouets de mes enfants quatre mois plus tôt. Aujourd’hui je peux écrire cet article. Quelque chose a changé.

Lobe occipital – C’est le centre de la  Like a Star @ heaven vision. Il est derrière le crâne. Lors de ma guérison, mes nerfs étaient amochés dans ce secteur. La vision est affectée, les choses deviennent floues.  Des centaines de symptômes de ce type peuvent se manifester, mais ils vont disparaître.

Système vestibulaire – C’est le système de canaux semi-circulaires dans  Like a Star @ heaven l’oreille interne responsables de votre sens de l’équilibre dans l’espace.  Quand ça ne marche pas, vous ressentez un  Like a Star @ heaven vertige. Qu’est-ce que j’ai pu être prise de vertiges ! (...)

Lobe temporal – Ces lobes sont sur le côté de votre cerveau proche des oreilles. C’est le centre où les informations Like a Star @ heaven  auditives sont traitées, ce qu’on entend, mais aussi la signification de ce qu’on entend, ainsi que certains aspects de la parole et du langage, l’émotion et toutes sortes d’autres choses. Lors de certains sevrages, au-delà d’une phrase, je ne savais plus ce que les gens me disaient.
J’ai entendu dans mes Like a Star @ heaven  oreilles des choses qui n’existaient pas. Des musiques de cirques, qui provoquaient des souvenirs de crique de mon enfance, et j’avais l’impression de devenir folle. Sérieusement, je me sentais folle. Mais pas dans mon esprit, dans mon cerveau. C’est le cerveau et c’est normal.

Like a Star @ heaven Ceci m’amène au point suivant. Pourquoi, lors des sevrages de benzos avons-nous tous les mêmes symptômes ?

Eh bien, cela devrait vous rassurer de savoir que nos Like a Star @ heaven  structures cérébrales ne sont pas cassées. Elles font toutes exactement ce qu’elles sont censées faire dans de telles circonstances.
Et toutes nos perceptions, voir, sentir, entendre, sont normales parce que les parties du cerveau qui s’allument le font parce que
1- elles fonctionnent
2 – elles font ce qu’elles sont conçues pour faire
3 – elles guérissent au fur et à mesure qu’elles font ce travail.

Like a Star @ heaven  Pourquoi la dépression et l’anxiété ?
C’est compliqué, mais la totalité du système est interdépendante.

Au même moment, partout, toutes les structures cherchent Like a Star @ heaven  à guérir là où GABA et glutamate se produisent naturellement (et ça veut donc dire, partout).
Les intestins, l’estomac, les yeux, la peau, les ongles de pieds… sans blague, où n’avons-nous pas de nerfs ?
Like a Star @ heaven N’importe quel endroit du corps qui n’avait pas de problème auparavant est un bon endroit pour un  Like a Star @ heaven symptôme de sevrage !

Ceci inclut la capacité du corps à  Like a Star @ heaven fabriquer de la sérotonine, laquelle permet de se sentir équilibré et joyeux. Et vous avez deviné. Ça ne marche pas bien au milieu d’un bâtiment en pleine reconstruction. Alors, vous avez un ou deux bons jours et… boum… c’est parti, jusqu’à ce que vous puissiez produire suffisamment de sérotonine à nouveau.
Like a Star @ heaven  Like a Star @ heaven  Like a Star @ heaven  Like a Star @ heaven  Like a Star @ heaven  Like a Star @ heaven Ah, au fait, Like a Star @ heaven  la sérotonine indique aux nerfs  Like a Star @ heaven quand produire du GABA et du glutamate ! Vous voyez… En plus d’avoir besoin de GABA pour faire de la sérotonine, vous avez besoin de la sérotonine pour réguler le GABA. On ne peut pas être plus « interconnecté ». C’est un miracle que ce système sache comment se réparer, mais il le fait ! C’est stupéfiant, à mes yeux.

Ce sont des informations limitées pour vous donner une idée de ce qui se passe dans la neurophysiologie. Ce n’est pas très détaillé mais la question n’était pas d’expliquer quelles parties du cerveau sont affectées.
Le point était plutôt que si vous savez quel Like a Star @ heaven  symptôme est lié à des parties d’un cerveau normal en reconstruction, alors vous pouvez vous détendre un peu dans votre tête en vous rappelant que dans les circonstances données, les symptômes sont un Like a Star @ heaven  BON signe.

Les Like a Star @ heaven  mémoires intrusives, aussi horribles soient elles, surtout quand elles sont mêlées de peur, sont nécessaires parce que sans elles, votre mémoire ne pourrait guérir. C’est de la guérison et lorsque ces pensées viennent, essayez de vous rappeler ça. Pointez votre doigt sur votre tempe et dites-vous « Je sais ce que c’est, c’est mon hippocampe qui guéri ! Voilà ! ». C’est ce qui se passe ! Et si ça ne guérissait pas, vous n’auriez pas ces symptômes.
Like a Star @ heaven Toute partie du cerveau ou du corps qui cherche à guérir va expérimenter un symptôme. Et vous allez le sentir. C’est un processus qui va vers l’équilibre et qui ne pouvait se produire tant que nous continuions à mettre ces pilules dans notre bouche (et si vous êtes actuellement en sevrage progressif, c’est ce qui se passe, avec un peu moins de traumatisme que moi qui l’ai fait d’un seul coup !).
Et, pour finir, réalisez que la drogue s’en va. C’est un sevrage, c’est comme ça qu’on dit, mais c’est une guérison. Les benzos s’en vont. La drogue diabolique n’est plus là.

Like a Star @ heaven  Les symptômes qui lui succèdent ne sont pas des ennemis. Ce qui se passe à partir de là, n’est plus le « monstre benzo », c’est notre cerveau qui guéri. Ce n’est pas pour dire que vous ne pouvez pas l’appeler « monstre benzo », je comprends pourquoi on dit ça, mais c’est pour indiquer que vous ne luttez pas réellement contre un monstre. Il n’y a même pas besoin de lutter. **Laissez faire. Toute cette reconstruction se fait dans votre bâtiment. Et bientôt, tout tiendra debout, plus solide qu’avant. Les meubles seront de nouveau à l’intérieur, les ascenseurs iront jusqu’au sommet et les gens pourront travailler à l’intérieur dans une mécanique bien huilée.

J’espère que ce texte aidera quelqu’un en sevrage ou un membre de leur entourage. Et si vous êtes dans l’entourage et que vous lisez ceci, réalisez que ceux qui sont en sevrage n’ont pas plus de contrôle de ce qu’ils ressentent qu’une personne avec des dommages au cerveau.
 Like a Star @ heaven Soyez patients avec nous, nous sommes en reconstruction. Nos fonctions sont en marche, puis ne marchent plus, en marche, et ne marchent plus… C’est normal et inévitable. On ne peut pas plus changer cela qu’une personne dans le coma peut en sortir toute seule. Cela se produit quand le cerveau est capable de le faire et ça se produit un jour. Restez près de nous, dites des choses rassurantes et aimantes tous les jours. Notez nos améliorations et dites-nous lesquelles elles sont. Encouragez-nous quand nous allons bien et prenez-nous dans vos bras quand ça ne va pas, pour nous rappeler que ça va aller. Ce que vous feriez pour un proche qui a eu un accident de voiture et des blessures au cerveau, faites-le pour nous. Et soyez patient, nous y arrivons.



Like a Star @ heaven Que se passe-t-il lors des symptômes physiques ?

Une citation d’un chirurgien plastique qui a publié un texte sur la régénération des nerfs après des blessures : « Les manifestations liées à une régénération de nerfs peuvent être douloureuses (…) les impulsions des terminaisons nerveuses en mouvement peuvent être interprétées par le cerveau comme une douleur. Des médicaments peuvent être nécessaires pour gérer cette douleur. C’est une « bonne douleur », ou une douleur pour une bonne raison. Se rappeler cela peut aider à accepter cette manifestation. »

Durant ma guérison, j’ai eu des sensations de froid, de brûlure, de picotement, ou même comme si on me poignardait. C’est normal. C’est un signe de guérison (…) Lorsqu’une croûte guérit sur une blessure, la peau qui se forme dessous provoque des sensations de démangeaisons. Pourquoi ? C’est la croissance de nouvelles cellules sous la vieille peau qui le provoque et la croûte est compressée à cet endroit.

Enzo31

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Message par zoedelaboissiere Lun 22 Fév 2016 - 11:32

Bonjour Enzo
et merci beaucoup pour ce témoignage, cela aide à se dire que tous nos symptômes sont normaux, et qu'ils témoignent de notre guérison;
et surtout qu'il ne faut pas abandonné
Bonne journée
Zoé
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Message par Minnie63 Lun 22 Fév 2016 - 16:29

Merci beaucoup pour cette traduction!
Les forums anglo-saxons sont paraît-il très riches en infos, c'est bien de nous en avoir fait profiter.
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Message par Invité Lun 22 Fév 2016 - 17:59

bonjour Enzo
la lecture de cet article m'a passionnée
et je comprends mieux..
MERCI BEAUCOUP
bonne soirée.

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Message par simba Dim 28 Fév 2016 - 18:51

merci, merci,merci
on comprend mieux ce qui se passe,
très intéressant
explications claires
maintenant dans ces moments faut se le dire (pas forcement facile), on se construit à nouveau, on guérit
blis6  blis6  blis6
cheers  cheers  cheers
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Message par malula Lun 7 Mar 2016 - 20:17

Merci pour cet article, il donne de l'espoir, il faudra s'en souvenir les moments où ça ne va pas. ben9
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Message par Fanny16 Dim 13 Mar 2016 - 12:45

Merci bcp Enzo ,
Je viens de lire ton article , c'est réconfortant pour nous qui sommes tjrs en sevrages avec nos symptomes .
Vivement la fin de cette galère .
Merci ben9 ben9
Fanny
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Message par esperance Mar 15 Mar 2016 - 13:48

Merci Enzo, peux-tu mettre le lien du texte en anglais stp
Merci beaucoup
Sylvie
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Message par Enzo31 Mer 16 Mar 2016 - 18:18

esperance a écrit:Merci Enzo, peux-tu mettre le lien du texte en anglais stp
Merci beaucoup Sylvie
Bonjour, Sylvie. Il y est déjà, à côté du titre, il faut cliquer sur le mot "Source". Bonne soirée.

Enzo31

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Message par Memphistopimpf Ven 17 Juin 2016 - 9:17

bonjour, ça donne de l'espoir, des mots qui vont dans le sens de la guérison, merci.
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Cerveau et sevrage  Empty Blog de Carole et séquelles

Message par admin therese Sam 18 Juin 2016 - 17:58

http://www.psychotropes.info/furax/index-0.html

Quelles sont les séquelles après l'arrêt des médicaments?
Question qui m'a été posée récemment:

Bonjour Carole,

Lorsque tu dis que tu as gardé des séquelles peux tu nous en dire un peu plus stp. Penses tu que ces séquelles sont dues à un sevrage trop brutal!!! Et penses tu que cela soit irréversible.

Merci
Luc

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Réponse

Bonjour Luc,

Je suis très chanceuse, car je n'ai pas de séquelles qui soient insupportables. J'ai gardé une sensibilité accrue à la lumière et de légers acouphènes quand je suis fatiguée ou stressée.

Comme pratiquement toutes les personnes qui ont pris des psychotropes pendant un certain temps, j'ai vu mon système nerveux devenir hypersensible et hyperréactif. Je pense que c'est dû aux modifications qui interviennent dans la physiologie du cerveau lors de la prise de substances psychoactives. Ce qui me fait dire cela c'est la réponse que donne Ray Nimmo au sujet de la neuroadaptivité:

8. Le syndrome de sevrage aux benzodiazépines, c'est quoi?

Le syndrome de sevrage aux benzodiazépines semble être causé par une modération de l'action du GABA. Cette modération de l'action du GABA est due à une neuroadaptivité (le GABA a adapté son mode de fonctionnement à la présence des benzodiazépines). Cette neuroadaptivité a rendu le GABA dépendant à la stimulation des benzodiazépines pour initier son action. En d'autres mots, lorsque vous êtes devenu dépendant à une benzodiazépine, votre GABA est incapable d'exercer son action naturelle sans la présence de benzodiazépine. Il en résulte une grande variété de suractivité dans diverses régions du cerveau, ce qui provoque une vaste collection de symptômes. Ces symptômes sont l'expression de diverses manifestations de la surexcitation neurologique: Les cellules du cerveau deviennent particulièrement sensibles à l'action des neurotransmetteurs excitateurs. La manifestation la plus extrême de cette sur-excitations sont les crises d'épilepsie et de convulsion.

Le syndrome de sevrage aux benzodiazépines se distingue de celui d'autres classes de médicaments de par sa sévérité et sa durée.

Les manifestations du sevrage (l'état de manque) apparaît soit lorsqu'il y a tolérance et que la dose n'a pas été augmentée pour y palier, soit lorsqu'il y a une diminution de la dose en dessous du “seuil de tolérance”. Le seuil de tolérance est le niveau de la dose en dessous duquel le fonctionnement de vos récepteurs est altéré à cause d'un manque de stimulation de la part du médicament. Il se peut que votre seuil de tolérance soit inférieur à votre dosage actuel, si bien que vous pourrez diminuer votre dose sans ressentir de symptômes de sevrage.

En règle générale, le syndrome de sevrage d'un médicament est le miroir de ses effets primaires. Ainsi pour les benzodiazépines, vous pouvez vous attendre à des insomnies (miroir de leur effet hypnotique), de l'anxiété (miroir de leur effet anxiolytique), de la tension et des douleurs musculaires (miroir de leur effet myorelaxant (=relaxant musculaire)) et dans de rares cas, de crises d'épilespsie ou de convulsion (miroir de leur effet anti-épileptique). La seule exception est que le syndrome de sevrage aux benzodiazépines ne reproduit pas l'effet amnésique en miroir (il n'améliore pas la mémoire). Au contraire, le syndrome de sevrage provoque souvent une augmentation des problèmes de mémoire et de cognition. Cependant, dans tous les cas, après un sevrage complet et une rémission totale, les fonctions cognitives reviennent progressivement au niveau qu'elles avaient avant que vous preniez des médicaments.

source: http://benzo.forumactif.org/t903-reponses-aux-questions-l...

Ainsi, comme le neurotransmetteur GABA a adapté son mode de fonctionnement pendant des années à la présence des benzodiazépines (il en va de même, à mon avis, pour les autres neurotransmetteurs qui ont adaptés leur fonctionnement à la présence d'un autre psychotrope), il garde ce mode de fonctionnement différent même quand la substance psychoactive n'est plus là. Comme l'explique Ray Nimmo, le neurotransmetteur (ici GABA) n'est plus complètement capable d'exercé son action naturelle, ce qui fait qu'il n'arrive plus à remplir complètement son rôle de neurotransmetteur inhibiteur, ce qui fait qu'il y a un déséquilibre entre l'action inhibitrice et l'action excitatrice des neurotransmetteurs en présence. Ainsi, l'action excitatrice reste plus forte (puisque moins inhibée par le(s) neurotransmetteur(s) inhibiteur(s)). Il en résulte que notre cerveau est plus excité de façon constante qu'il ne le devrait, ce qui le rend hypersensible et hyperréactif aux événements excitateurs.

Etant donné, qu'il y a déjà un déséquilibre causé par la neuroadaptivité de certains récepteurs liés à certains neurotransmetteurs inhibiteurs (neurotransmetteurs GABA en ce qui concerne la prise de benzo), il faut éviter à tout pris de faire augmenter le niveau des substances dites excitatrices dans le cerveau. Ces substances sont entre autres: la caféine, la nicotine, l'aspartame, le monosodium glutamate (E621), les boissons dites énergisantes, l'alcool, les psychotropes, ....

Pour prendre une image: c'est comme si on avait une balance à deux plateaux. Sur un de ces plateaux, on aurait les substances inhibitrices et sur l'autre les substances excitatrices. Le cerveau, en temps normal, fait en sorte de toujours avoir ces deux plateaux en équilibre et quand il y a déséquilibre entre ces deux plateaux parce qu'un événement c'est produit, il arrive facilement à retrouver l'équilibre, soit en produisant plus de substances inhibitrices (si trop d'excitation), soit en produisant plus de substances excitatrices (si trop d'inhibition).

Après la prise de benzos et leur arrêt, le cerveau n'est plus capable de maintenir cet équilibre aussi bien, car il s'est adapté au biais créé par la présence des benzos qui augmentaient de façon artificielle le poids sur le "plateau inhibiteur". Le cerveau se retrouve donc avec un bien très important une fois qu'on lui a retiré le psychotrope qui maintenait un poids sur le plateau inhibiteur du système inhibition/excitation. C'est comme si pendant des années la balance avait toujours eu un poids de 2 kg sur un des plateaux (plateau inhibiteur) et qu'il avait toujours du le compenser en produisant toujours 2 kg supplémentaire sur le plateau excitateur pour compenser le biais de départ induit par l'apport quotidien de médoc.
Une fois qu'on enlève ces 2 kg du plateau inhibiteur (sevrage des benzos ou autre psychotrope), le plateau excitateur fait plonger la balance de son côté et maintient donc le corps et le cerveau dans un état d'excitation à cause de l'habitude qu'il a pris de surcompenser le déséquilibre créé par les "2 kg" maintenus de façon constante par l'apport de benzos sur le plateau inhibiteur. C'est pour cela qu'on dit de diminuer très très lentement la prise de benzos (et d'autres psychotropes), ça évite au cerveau de se voir retirer brutalement les "2 kg" sur un plateau. En diminuant lentement, le cerveau a le temps de compenser petit à petit le déséquilibre qui se crée, plutôt que de devoir le faire d'un coup.

Maintenant, il arrive très souvent que le cerveau se soit tellement bien adapté à la présence de ces "2 kg" en plus sur le plateau inhibiteur, qu'il soit maintenu en état d'excitation après l'arrêt (le retrait du poids qui faisait pencher la balance de 2 kg sur le côté inhibiteur). Cet état rend notre système nerveux hyperréactif et hypersensible.
En effet, quand le cerveau reste dans un état d'excitation plutôt que dans un état d'équilibre, c'est pour être prêt à réagir. C'est ça façon à lui de se préparer à l'action. Cette préparation à l'action met le corps en état de vigilance en augmentant la production de substances dans tout le corps. Par exemple, il y a augmentation de la production des hormones du stress: adrénaline, épinéphrine, ... .

Le corps est donc maintenu en état de vigilance par le déséquilibre créé par la neuroadaptivité du cerveau aux benzos et à leur arrêt.
Bien évidemment, le cerveau est capable de se réadapter dans l'autre sens, mais il lui faut du temps et il faut éviter de surcharger le plateau excitateur qui penche déjà dangereusement à cause de sevrage (= éviter de consommer des substances excitatrices (caféine, aspartame, ....) qui iront directement surcharger le plateau excitateur déjà trop lourd).

Les séquelles qu'il me reste sont donc directement liées à ce déséquilibre. Avec le temps, ça se compense gentiment, mais en attendant, mon système nerveux est devenu ultra-sensible et ultra-réactif à certaines substances alors qu'avant la prise de médocs il ne l'était pas. Je dois donc faire très attention à mon hygiène de vie pour ne par ressentir d'angoisses, ne pas avoir des maux de tête, ne pas avoir des problèmes digestifs, etc...

Il faut savoir que ce déséquilibre inhibition/excitation du système nerveux ne se produit pas uniquement dans le cerveau, il est aussi présent dans les autres parties inervée du corps. Les viscères sont inervées et comme un déséquilibre est également induit à ce niveau là, on se retrouve souvent à avoir des problèmes gastro-intestinaux...

Pour ma part, depuis que je fais bien attention à ce que je consomme, que je pratique une activité physique régluière et que j'utilise des techniques pour maintenir mon niveau de stress au minimum, je vois mon état s'améliorer de jour en jour. Je pense que si on fait tout pour maintenir notre organisme dans un état de fonctionnement "normal", sans lui imposer des excès de stress, de non activité ou d'apport de substances excitantes, il a de meilleures chances de pouvoir rapidement rééquilibrer ses systèmes excitateurs et inhibiteurs.

Maintenir une hygiène de vie "sobre" me permet de n'avoir que de petites séquelles dues à la prise chronique de psychotropes pendant 13 ans (+ 1 an de sevrage).
Je suis plus facilement angoissée qu'avant, car mon stress monte plus facilement...
J'ai toujours des problèmes de mémoire. Il faut savoir qu'une bonne mémorisation est liée au niveau d'hormones du stress (substances excitatrices) présentes dans le sang. Ainsi, quand on a trop peu de ces substances, on mémorise mal et quand on en a en excès, on mémorise mal.
La mémoire a aussi comme support des structures physiques qui ont souvent été endommagées par la prise de psychotropes. La mémoire utilise plusieurs mécanismes pour fonctionner et la plupart du temps, ces derniers sont modifiés et en partie rendu non-fonctionnels par la prise de médicaments psychoactifs. La mémoire utilise des procédés chimiques et physiques pour fonctionner et ces derniers sont souvent grandement altérés par les déséquilibres engendrés par l'apport puis le retrait des substances psychoactives comme les benzos et les autres médicaments psychiatriques.

Avec le temps, il est possible au cerveau de reconstruire ces structures et de refaire fonctionner ces mécanismes. Mais en attendant, les problèmes de mémoire sont là et sont une séquelle assez pénible de la prise de psychotropes.

Bref, les séquelles les plus importantes que j'ai sont dues, à mon avis, à cette neuroadaptivité du fonctionnement du cerveau en réponse au déséquilibre inhibition/excitation induit par les psychotropes.

Le cerveau est capable de s'adapter à beaucoup de choses grâce à ce qu'on appelle la neuroplasticité et je suis certaine qu'il est possible de le réadapter après des années de déséquilibre induit par les médocs en faisant attention à ne lui apporter que des substances non-stressantes, en lui faisant faire des exercices (de mémoire, de réflexion, ...) pour l'obliger à reconstruire "ses circuits" abîmés et en pratiquant de l'exercice physique pour l'obliger à métaboliser plus rapidement les substances dites du stress.

J'espère avoir répondu à ta question même si elle portait plus sur quelles sont les séquelles qu'il me reste après le sevrage, plutôt que sur les mécanismes qui selon moi induisent ces séquelles Wink.

Bonne journée,

Carole

10:14 Publié dans Psychiatrie | Tags : antidépresseurs, anxiolytique, séquelles, sevrage, effets, secondaires, douleurs, angoisse, anxiété, attaque de panique, peur, stress, neuroleptique | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note

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Dernière édition par admin therese le Ven 3 Mar 2017 - 14:32, édité 1 fois
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Cerveau et sevrage  Empty Dangers des drogues psychiatriques dans le cerveau - neuroplasticité

Message par admin therese Sam 18 Juin 2016 - 18:22

http://toxicantidepressants.fr/francais/antidepresseurs-et-empoisonnement/danger-medicaments-du-cerveau-neuroplasticite.html

fonctionnement du cerveau avec drogues légales médicales comme des benzodiazépines ou antidépresseurs
Dans ce cas, les drogues empêchent la neuroplasticité en partie pour arriver à leur fin, c'est-à-dire anesthésier les sentiments, les émotions etc.
Le cerveau s'en rend compte et réagit en montrant qu'il n'est pas bien par des douleurs, nausées etc...
Mais comme on continue le traitement, à force il accepte d'essayer de vivre avec la substance toxique, il n'a pas le choix.
Les premiers temps on peut se sentir mieux, soulagé, mais au prix d'un empoisonnement sur la longue durée...
Et le cerveau n'a pas dit son dernier mot, il n'a pas envie de *** sans se défendre, la guerre est déclarée...
Soit au bout d'un certain nombre d'années, soit au moment où l'on bouge les doses , change de molécules, il profite de cet état pour se mettre en mode de survie: plus personne ne changera quoi que ce soit à son sujet, c'est le syndrome de sevrage prolongé, les conséquences sont que le corps est en totale disfonction, heureusement le minimum central du cerveau fonctionne toujours sinon on tomberait direct, raide mort.

Donc là on se retrouve avec rien qui marche correctement, plus de neuroplasticité...nous voilà parti pour des années dans un état plus ou moins "stationnaire".
Un "zombie", un "légume", une boule de souffrances...très très longue durée... Les médecins qualifient cela d'agravation des troubles d'origines, de hyper angoisse, symptomes à corriger avec d'autres psychotropes, le déni médical...

Heureusement il existe aussi des "zombies" "légumes" "boule de souffrances" beaucoup moindre que les précédents, un peu génétique tout cela peut-être...

la neuroplasticité ne s'est pas bloquée et au bout de 3 ans ou moins, ils sont vraiment mieux...
Tout le monde ne tombe pas dans cet état, au début, le cerveau a changé sa chimie pour s'adapter au toxique, lorsqu'on enlève ce toxique ou bouge les doses, la neuroplasticité ne se bloque pas toujours et répare doucement les dégats...

mais gare si on insiste à réintroduire des psychotropes, le cerveau n'adoptera pas toujours cette attitude.

Peut-on jouer avec le cerveau chimiquement en toute sécurité?
Avec ce qui est écrit plus haut, il y a un grand risque. Et lorsqu'on est dans cet état de sevrage prolongé, on a aucune aide du prescripteur qui rejette cet état de fait, il n'admettra jamais que c'est son produit qui vous a détérioré à ce point, par contre est toujours prêt à vous soulager avec de nouvelles molécules.
Dans cet état, beaucoup perdent leur travail, amis, famille, argent et essayent de survivre en parcourant les forums adéquats, seuls à pouvoir les comprendre...
Je connais des personnes qui sont dans cet état depuis 4 ans, 7 ans, 10 ans...


Dernière édition par admin therese le Ven 3 Mar 2017 - 14:34, édité 1 fois
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Message par vitol Mer 20 Juil 2016 - 17:48

4ans, 7ans, 10 ans de sevrage prolongé?!
J'ai juste envie que cet enfer se termine...
J'ai déjà passé un an de sevrage prolongé et cela me tape sur le système d'être dans cet état meme si il y a une amélioration....
J'espère un jour pouvoir écrire sur ce forum de ur je n'ai plus aucun symptôme de sevrage prolongé !
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Message par esperance Mer 20 Juil 2016 - 20:01

Bonsoir Vitol, je compatis à ta souffrance.
Je suis vraiment désolée pour toi.
J'ai fait une liste de tout ce qui me faisait du bien et quand je vais mal, je vais me servir dans la liste.
C'est un peu du bricolage mais tu peux toujours essayer.
Grosses bises
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Message par simoneandco Mer 12 Oct 2016 - 21:11

Excellent, rassurant !! Merci beaucoup.
Non je deviens pas folle je me répare.
J'ai adoré lire tous ces articles. Cela me réchauffe le coeur.
Passez une belle soirée.
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Message par Aurelia P Mar 18 Oct 2016 - 7:49

Merci mille fois Enzo pour ton texte, je viens de le lire ce matin, et non seulement il aide à comprendre, mais il a décoincé quelque chose sans doute et je n'arrête pas de pleurer... faut croire que je refoule trop ces jours-ci (c'est quand j'en suis arrivée au paragraphe sur les proches) en fait ce matin depuis 6h40 je me sentais si mal, surtout l'estomac - ou le cœur - impression que je vais mourir, et je prends de la ventoline car je n'arrive plus à respirer, mais au fond (le plexus solaire) une pression atroce, mais je n'appelle personne, car certaines personnes en ont marre, ou c'est moi qui le ressens ainsi... forcément depuis février, cette "maladie"... y'a de quoi en avoir marre (pour les autres, ah pour moi aussi mais c'est pas pareil)
C'est très intéressant, ainsi donc avoir super froid, puis trois heures après super chaud, (trembler aussi ?) c'est la réparation... et tout le reste, j'ai oublié déjà mais je vais relire, tu ne parles pas beaucoup du cœur, les médecins non plus, pourtant mes crises d'hypertension, ça vient aussi de là... alors pas besoin de prendre du loxen un médicament qui donne encore plus de palpitations et de douleurs au cerveau !
C'est dur quand même...
Courage à tous, je reviendrai relire quand ça n'ira pas du tout, mais alors pas du tout...
Bisous
Aurélia
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Cerveau et sevrage  Empty Récupération des neurones

Message par admin therese Mar 28 Fév 2017 - 11:36

Je rajoute , de la part de sissi : merci à toi !

par sissi Aujourd'hui à 11:28

Coucou Philéo,

j'avais lu ton post hier soir, mais j'étais incapable de répondre sur le coup, tant j'avais été touchée, émue, remuée, d'abord par l'élégance et la délicatesse de ton écriture, puis surtout par le contenu de ton bilan qui est en tous points similaire à ce que je vis en ce moment...à 19 mois de post-sevrage!
C'est tellement difficile en ce moment, que je n'interviens plus non plus sur le forum, incapable d'apporter du soutien et du réconfort et ne voulant surtout pas inquiéter inutilement les membres en sevrage.

Mais ton post m'a incitée à sortir du bois...
Je suis interpelée par la similitude de nos symptômes à la même période de l'année, pourtant à des moments différents de nos post-sevrages respectifs : peur, peur de tout, angoisse, dépression, insomnies, fatigue, tremblements, ébriété, acouphènes très fréquents (alors qu'ils avaient pratiquement disparu chez moi!), et des défenses immunitaires à plat , pour toi , cela aura été une très mauvaise grippe, pour moi, 2 gastros en 2 mois !!!
Nous avons 2 choses en commun ces derniers mois, l'hiver et la prise de vitamine C. J'avais déjà vécu l'hiver 2016 en post-sevrage et cela avait été très difficile. Mais je constate aussi que la vitamine C en aura mis quelques-uns à mal: Rabha, Catherine, 3 membres du forum allemand à qui j'avais parlé de la vitamine C et qui avaient fait une tentative et qui sont très mal depuis (1 en sevrage, 2 en post-sevrage) , toi, moi...
Je pense que la vitamine C nous a quelque part excité le cerveau et comme il n'y a plus guère de BZD pour calmer tout cela, et que notre SNC totalement chamboulé par le sevrage n'a pas été en mesure de faire face.

Le lien ci-dessous (lu su Benzobuddies) m'a permis de mieux comprendre. C'est une traduction imparfaite, mais compréhensible, et qui donne un bon aperçu de ce qui se passe dans le cerveau.

Like a Star @ heaven
https://translate.google.com/translate?depth=1&hl=fr&prev=search&rurl=translate.google.fr&sl=en&sp=nmt4&u=http://www.benzobuddies.org/forum/index.php%3FPHPSESSID%3Dl72u56fdlcuo7l3pvgmm3b5p27%26topic%3D77803.msg1026651#msg1026651

Nous étions monté presqu' en haut de l'échelle et nous venons de dégringoler . A présent, il nous faut nous remettre de la chute qui a causé quelques bobos, pour ensuite reprendre notre ascension , car je reste persuadée qu'un jour nous sortirons de ce long crépuscule de notre existence pour entrer dans la lumière.

Je t'embrasse, vraiment fort.


Dernière édition par admin therese le Ven 3 Mar 2017 - 14:38, édité 2 fois
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Message par simoneandco Mer 1 Mar 2017 - 9:22

Bonjour à toutes et tous,
Je devrais imprimer ce texte que j'avais oublié et qui explique vraiment le pourquoi des symptômes.
Sylviane, merci de nous donner de tes nouvelles par l'intermédiaire de Thérèse.
Je m'inquietais de ne plus te voir sur le site.
Je comprends maintenant pourquoi. Prend soin de toi.
Tu es une personne courageuse, volontaire et précieuse.
Je te souhaite un mieux être assez rapide.
Mes pensées t'accompagnent et je t'embrasse fort.
simoneandco
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Cerveau et sevrage  Empty Post sevrage

Message par sissi Jeu 2 Mar 2017 - 17:51

Coucou,

à toutes celles et ceux qui sont actuellement en post-sevrage et qui se posent des questions, voici une information précieuse de Benzobuddies. En gros, on y explique qu'en post-sevrage, on passe par 4 phases:

PREMIÈRE PHASE
C'est ce que nous appelons communément la phase aiguë, qui commence une fois que vous avez arrêté le  médicament. Il est marqué par une attaque sévère de symptômes implacables qui nous font souffrir non-stop 24/7. Si vous  avez effilé lentement et régulièrement  le , peut-être le choc et l'horreur de cette phase est une transition plus lisse. Pour d'autres, c'est peut-être l' enfer . Nous passons tous en phase aiguë, que nous ayons effilé lentement  ou non.

PHASE DEUX
Malheureusement, cette phase n'est pas beaucoup plus facile que la phase 1, mais elle est marquée par des symptômes  devenant intermittents, décroissant en intensité et en fréquence, voire disparaissant. De nouveaux symptômes peuvent même apparaître périodiquement. Certaines personnes commencent à détecter le début des fenêtres et des vagues. D'autres peuvent commencer à voir le soulagement en fin d'après-midi et le soir. Au cours de cette phase, vous pouvez facilement identifier vos symptômes principaux par rapport aux auxiliaires, comme un cercle dans un cercle de vos «amis» proches de vos «connaissances». Même si vous rencontrez des fenêtres, les vagues s'écrasent sur vous sans raison apparente. C'est encore une phase très infernale, , mais c'est  un progrès.

PHASE TROIS
Cette phase est meilleure que la phase 1 et 2 parce qu'elle est plus situationnelle et prévisible. C'est la phase de sensibilité. Vous n'auriez peut-être jamais remarqué que vous avez réagi à des choses plus tôt dans le retrait, surtout parce que vous étiez confronté à des symptômes horribles tout le temps et n'a pas fait la connexion de sensibilité. Comment pouviez-vous? Vous souffriez TOUT LE TEMPS. Maintenant que vous êtes plus loin dans votre guérison et  remarquez un amortissement définitif des symptômes, vous reconnaîtrez une grande différence lorsque vous avez des hauts et des bas . Pour certaines personnes, leur réaction de sensibilité viendra le lendemain sous la forme d'une vague et ils en sortiront en quelques heures. Cette réaction retardée de vague et la courte durée sont la preuve que votre système a guéri beaucoup. D'autres pourraient être touchés par une vague qui dure quelques jours ou quelques semaines. Cela dépend probablement de ce qui a causé la réaction de sensibilité. Voici quelques choses qui peuvent ou non provoquer une vague de sensibilité:

1. Vous mangez quelque chose qui n'est pas d'accord avec vous, ou contient des conservateurs ou trop de sucre.
2. La caféine, l'alcool, le glutamate....
3. Des repas manquants qui font chuter votre glycémie.
4. Exercice excessif, activité ou sur-stimulation.
5.  le stress, des circonstances stressantes
6. Antibiotiques.
7. Médicaments et suppléments.
8. Produits chimiques dans le nettoyage et les produits personnels.

Ce ne sont que quelques-uns des déclencheurs de sensibilité qui peuvent ou non provoquer une vague. Je suis sûr que les copains sur ce forum pourrait nommer beaucoup d'autres et j'espère qu'ils le font, donc le reste d'entre nous peut garder nos antennes. : Ce sont  des vagues qui ne sont pas aléatoires et viennent de nulle part. Vous êtes plus loin dans le processus de guérison. Vous rebondirez et continuerez à avancer, en évitant les choses qui déclenchent vos vagues.

PHASE QUATRE
C'est la phase de rétablissement. Presque tous les symptômes débilitants qui vous ont gardé dysfonctionnels ont disparu. Le reste d'un ou deux symptômes sont plus des ennuis que tout. Vos systèmes sont encore guérison, donc vous avez besoin d'avancer doucement . Vous devez également continuer à vivre le style de vie sain que vous avez acquis tout au long de votre sevrage. Vous vous sentirez de mieux en mieux chaque jour parce que vos systèmes guérissent continuellement. Vous SAVEZ que votre souffrance est terminée, mais vous devez garder vos antennes et vous abstenir de vos vices précédents pour une autre année.


Voilà, je pense que cela pourra vous aider si vous êtes dans la délicate phase du post-sevrage.

Bises
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Cerveau et sevrage  Empty Pour RÉCUPÉRER des benzos

Message par admin therese Ven 3 Mar 2017 - 8:42

par chris74

Bonsoir à tout le monde,
je me permets de traduire (approximativement) un texte anglais (source: psychiatric medication awareness group)
qui n'apprendra sans doute pas grand chose à la plupart d'entre vous mais me semble être un bon support pour garder le moral( et qui concerne surtout le post-sevrage).

Titre: conseils pour récupérer des benzodiazepines

1/ Récupérer d'une addiction accidentelle aux benzos est une affaire sérieuse. Du temps est nécessaire au système nerveux central pour guérir et pour permettre aux neurotransmetteurs d'arrêter d'être trop sensibles. Aucun d'entre nousn' a la moindre idée au début de ce qui l'attend. On doit donc faire face au choc de ce qui est arrivé comme de la découverte des symptômes physiques, mentaux et émotionnels du sevrage.

2/ La récupération n'est pas linéaire, comme pour les maladies ou les accidents. Si nous nous coupons les mains, on peut voir progressivement la guérison s'effectuer et la douleur diminuer. Lors du sevrage des benzos, on peut se sentir bien un jour et très malade le lendemain. C'est normal et il faut donc envisager sa guérison d'une autre manière.

3/ La récupération est un phénomène individuel et il est difficile de prévoir le rapidité de la disparition des symptômes. On espère être rétabli après une certaine période et on peut se sentir découragé et déprimé quand cette période s'est écoulée et que l'on n'est pas complètement rétabli. La plupart des programmes prévoient une période de 6 mois à un an  pour une pleine récupération. Mais certaines personnes se sentent mieux seulement quelques mois après l'arrêt des benzos; pour d'autres, il faudra plus d'un an. Il faut donc essayer de ne pas être obsédé par la longueur du temps nécessaire, car chaque jour sans benzo est un jour de guérison du corps qui suit son propre rythme. Si on ne rentre pas dans la programmation habituelle de récupération, cela ne signifie pas que quelque chose ne va pas ou que la guérison n'aura pas lieu. Même si on se sent malade par certains aspects, d'autres symptômes peuvent disparaître. Il ne faut donc pas être effrayé par le temps nécessaire. Même si on se sent mal un mois donné, cela ne permet pas de prévoir comme on se sentira 3 mois ou 6 mois plus tard.

4/ Il est typique de souffrir de rechutes à certains moments (très variables). Ces rechutes peuvent être si intenses que beaucoup de gens pensent que leur guérison ne s'est pas produite; ils pensent qu'ils sont revenus au point de départ. Les rechutes, si elles se produisent, sont une part normal de la récupération. Rien ne peut arrêter le processus de guérison. Notre corps et notre cerveau ont leur propre agenda pour guérir et tout se mettra en place si on l'accepte.

(Il me manque les conseils  5 et 6).

7/ Quand on traverse une mauvaise période, la guérison se poursuit quand même. On se rend compte qu'après une mauvaise période, les symptômes s'améliorent et souvent disparaissent. Il faut se souvenir de ça pendant les moments difficiles.

8/ Il n'y a pas de cure magique pour récupérer des benzos, mais on peut s'aider en se réconfortant et s'encourageant autant que possible. Il faut lire des informations rassurantes, éviter les situations de stress et demander à son conjoint(e), sa famille et ses proches de vous rassurer. Il faut penser qu'on pourra refaire ce qu'on faisait avant lorsqu'on expérimente des symptômes très durs.

9/ Quand on commence à se sentir mieux, il est fréquent de vouloir trop en faire. On se réjouit d'être vivant et d'avoir de l'énergie disparue depuis des semaines ou des mois. Mais cela peut être dangereux. Si on en fait trop et trop tôt, cela ressensisibilise le système nerveux. La guérison n'en sera pas affectée sur le long terme mais on peut ensuite se sentir découragé. Il faut donc garder un rythme modéré quand on se sent mieux les premières fois.

10/ Il faut respecter son corps durant la période de récupération même si il est inutile d'effectuer des changements drastiques dans sa manière de vivre. L'exercice physique, quelle que soit sa forme, est indispensable, même si il se limite à faire le tour de sa maison ou à marcher jusqu'au bout du quartier. Il faut manger sainement et éviter absolument tous les excitants-stimulants. Des aliments hautement protéinés peuvent être utiles pour lutter contre les tremblements ou les sensations de faiblesse.

11/La récupération passe par l'acceptation de ce qui se passe mais sans signifier qu'il faut rester passif. Il faut se fixer de petits buts qui sont atteignables. Il faut travailler à sa guérison même si cela signifie d'accepter que l'on est malade...pour le moment. On ne serait pas aussi dur avec soi-même si on était blessé suite à un accident de la route; on travaillerait à sa réhabilitation. Il faut donc essayer d'avoir la même attitude et la même approche pendant un sevrage de benzos.

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Message par sissi Jeu 9 Mar 2017 - 9:00

Coucou à toutes et tous,

une statistique sur la récupération après un sevrage...

https://translate.google.com/translate?depth=1&hl=fr&prev=search&rurl=translate.google.fr&sl=en&sp=nmt4&u=http://www.benzosupport.org/recovery_times.htm

Bon courage dans vos parcours respectifs et haut les cœurs!
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Message par digitale195847 Jeu 9 Mar 2017 - 9:26

Bonjour Sissi
Et merci beaucoup, en effet, cette enquête confirme bien qu'il faut beaucoup de patience,
Oui,je pense qu'il faut compter en années  le temps de récupération, et ces tableaux montrent bien aussi l’amélioration au fil du temps des symptomes, c'est très réaliste et en même temps porteur d'espoir
Merci Sissi pour tes recherches, ça nous aide vraiment
Bisous
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Cerveau et sevrage  Empty influence génétique

Message par admin therese Jeu 31 Aoû 2017 - 11:18

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par sissi le Dim 20 Aoû 2017 - 18:27

Bonsoir tout le monde,

une étude intéressante, certes de 2004...qui parle de l'influence génétique sur la dépendance physique et le sevrage des médicaments . Je n'ai malheureusement pas trouvé la suite de l'étude pour le moment

Source: Oregon Health & Science University

Publié: 8 juillet 2004

Les scientifiques trouvent un gêne influençant le retrait de drogue
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