Dr Bernard Dalbergue : Omerta dans les laboratoires pharmaceutiques , Confessions d'un médecin
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Dr Bernard Dalbergue : Omerta dans les laboratoires pharmaceutiques , Confessions d'un médecin
Bonjour,
Le Dr Bernard Dalbergue a 55 ans. Il a travaillé pendant vingt ans pour différents laboratoires pharmaceutiques et il s'est fait licencier par le laboratoire Merck il y a deux ans. Bernard Dalbergue est un "repenti", il a osé décrire dans un livre qui vient de paraître (Omerta dans les labos pharmaceutiques , Confessions d'un médecin) toutes les pratiques de ses employeurs, documents à l'appui. Il a quitté Merck, dit-il, pour des raisons éthiques : "pour contribuer à réduire les accidents médicamenteux". Vingt ans pour comprendre qu'il faisait un sale boulot, c'est long... mais mieux vaut tard que jamais.
Le Dr Bernard Dalbergue a été pendant vingt ans un employé exemplaire, cherchant à convaincre, abuser ou corrompre médecins et experts, sur ordre de son employeur. Il le faisait parce qu'on lui avait expliqué que c'était bien pour la compagnie et on lui a même sans doute indiqué qu'il fallait rester dans le cadre légal... mais juste au bord du cadre... Il l'a fait avec beaucoup de sérieux et il a très probablement nié - comme encore beaucoup le font encore - que les médicaments puissent être dangereux. Il y a probablement cru même... et puis il a craqué.
Comme lui, il y a aujourd'hui des milliers d'employés qui s'interrogent sur leur employeur et sur ce qu'ils font pour lui. Quand on travaille chez Monsanto, ou chez Goldman Sachs on rase les murs depuis un moment et, dans les dîners en ville, on doit se tenir prêt à en découdre. Ce n'est pas beaucoup mieux quand on est employé par un fabricant de cigarettes. Et si je travaillais pour un grand groupe dans la chimie, le pétrole, dans le nucléaire ou même chez un opérateur téléphonique je ne ferais pas le malin...
Heureusement, cette mauvaise réputation finit par nuire à ces entreprises qui ont sacrifié la santé publique au nom du profit. Les jeunes candidats des meilleures écoles de management préfèrent désormais les start-up de l'internet, les meilleurs cadres ne veulent plus se compromettre, les talents se détournent... ouf.
Par le passé, on a vu combien l'esprit humain était malléable et on a vu des foules entières qui ont cru ce que la propagande leur disait. Je ne suis donc pas étonné que le Dr Dalbergue ait attendu vingt ans pour faire son "coming-out". Je sais maintenant qu'il y a des millions de gens dans le monde qui se demandent, à cet instant même, si dans leur travail, elles nuisent directement à la santé de milliers de personnes. Chez un fabricant de chips ou de soda, dans un élevage industriel ou dans une usine de plats tout-préparés... Le temps du basculement est venu.
La propagande continue, bien-sûr. Mais ça ne marche plus aussi bien et, d'un coup, les leçons de l'histoire remontent... Que se passera-t-il lorsque les mêmes foules demanderont des comptes à leurs dictateurs ?
Enfin, pour l'instant, on est toujours sous surveillance et donc il faut résister. À la guerre comme à la guerre ! Pour nous soigner, nous prétendons que nous n'avons besoin que de pain et d'eau. Cela suffira à nous maintenir en forme pour un bon bout de temps, comme autrefois dans les campagnes. Dans six mois, avec notre pain et notre eau, nous aurons en plus un remède à tout-faire. Lisez l'article de Caroline Morel sur le fameux " Brottrunk " qui fait, depuis cinquante ans, la robustesse des vieux allemands.
Michel Dogna lui, est à Maurice, alors la guerre de tranchées en Europe... vous comprenez... Il nous livre l'adresse d'un de ses vieux copains de régiment, le biologiste Jean-Claude Leunis. Ce type est connu de nos services. C'est un diamant. Il a créé toute une série d'analyses qui permettent de comprendre précisément où vous en êtes pour certaines maladies. C'est pointu - comme le diamant - mais je sais que vous adorez les analyses.
Bonne lecture
Alexandre Imbert
Alexandre Imbert
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et n'hésitez pas à me demander comme ami
Le Dr Bernard Dalbergue a 55 ans. Il a travaillé pendant vingt ans pour différents laboratoires pharmaceutiques et il s'est fait licencier par le laboratoire Merck il y a deux ans. Bernard Dalbergue est un "repenti", il a osé décrire dans un livre qui vient de paraître (Omerta dans les labos pharmaceutiques , Confessions d'un médecin) toutes les pratiques de ses employeurs, documents à l'appui. Il a quitté Merck, dit-il, pour des raisons éthiques : "pour contribuer à réduire les accidents médicamenteux". Vingt ans pour comprendre qu'il faisait un sale boulot, c'est long... mais mieux vaut tard que jamais.
Le Dr Bernard Dalbergue a été pendant vingt ans un employé exemplaire, cherchant à convaincre, abuser ou corrompre médecins et experts, sur ordre de son employeur. Il le faisait parce qu'on lui avait expliqué que c'était bien pour la compagnie et on lui a même sans doute indiqué qu'il fallait rester dans le cadre légal... mais juste au bord du cadre... Il l'a fait avec beaucoup de sérieux et il a très probablement nié - comme encore beaucoup le font encore - que les médicaments puissent être dangereux. Il y a probablement cru même... et puis il a craqué.
Comme lui, il y a aujourd'hui des milliers d'employés qui s'interrogent sur leur employeur et sur ce qu'ils font pour lui. Quand on travaille chez Monsanto, ou chez Goldman Sachs on rase les murs depuis un moment et, dans les dîners en ville, on doit se tenir prêt à en découdre. Ce n'est pas beaucoup mieux quand on est employé par un fabricant de cigarettes. Et si je travaillais pour un grand groupe dans la chimie, le pétrole, dans le nucléaire ou même chez un opérateur téléphonique je ne ferais pas le malin...
Heureusement, cette mauvaise réputation finit par nuire à ces entreprises qui ont sacrifié la santé publique au nom du profit. Les jeunes candidats des meilleures écoles de management préfèrent désormais les start-up de l'internet, les meilleurs cadres ne veulent plus se compromettre, les talents se détournent... ouf.
Par le passé, on a vu combien l'esprit humain était malléable et on a vu des foules entières qui ont cru ce que la propagande leur disait. Je ne suis donc pas étonné que le Dr Dalbergue ait attendu vingt ans pour faire son "coming-out". Je sais maintenant qu'il y a des millions de gens dans le monde qui se demandent, à cet instant même, si dans leur travail, elles nuisent directement à la santé de milliers de personnes. Chez un fabricant de chips ou de soda, dans un élevage industriel ou dans une usine de plats tout-préparés... Le temps du basculement est venu.
La propagande continue, bien-sûr. Mais ça ne marche plus aussi bien et, d'un coup, les leçons de l'histoire remontent... Que se passera-t-il lorsque les mêmes foules demanderont des comptes à leurs dictateurs ?
Enfin, pour l'instant, on est toujours sous surveillance et donc il faut résister. À la guerre comme à la guerre ! Pour nous soigner, nous prétendons que nous n'avons besoin que de pain et d'eau. Cela suffira à nous maintenir en forme pour un bon bout de temps, comme autrefois dans les campagnes. Dans six mois, avec notre pain et notre eau, nous aurons en plus un remède à tout-faire. Lisez l'article de Caroline Morel sur le fameux " Brottrunk " qui fait, depuis cinquante ans, la robustesse des vieux allemands.
Michel Dogna lui, est à Maurice, alors la guerre de tranchées en Europe... vous comprenez... Il nous livre l'adresse d'un de ses vieux copains de régiment, le biologiste Jean-Claude Leunis. Ce type est connu de nos services. C'est un diamant. Il a créé toute une série d'analyses qui permettent de comprendre précisément où vous en êtes pour certaines maladies. C'est pointu - comme le diamant - mais je sais que vous adorez les analyses.
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Thérèse
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https://soutienbenzo.forumgratuit.org/t3324-mode-d-emploi-du-forum
https://soutienbenzo.forumgratuit.org/t351-le-manuel-de-sevrage-le-suivi-les-erreurs-coup-de-gueule
Le MANUEL :
http://psychotropes.info/wordpress/
http://psychotropes.info/brochures/Manuel_de_sevrage_2017.pdf
Site du forum : plus succinct
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FAQ:
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Un médecin au service des labos vide son sac
http://www.liberation.fr/societe/2014/02/03/un-medecin-au-service-des-labos-vide-son-sac_977624
ENQUÊTE
Après vingt ans de collaboration, le Dr Dalbergue publie un livre accusateur contre l’industrie pharmaceutique.
C’est un témoignage coup de poing qui va faire mal à l’industrie pharmaceutique, à peine remise des scandales du Mediator ou des pilules contraceptives. Dans un livre qui paraît mercredi, le Dr Bernard Dalbergue, 55 ans, dénonce les «pratiques douteuses» d’une industrie où il a passé deux décennies, dans plusieurs firmes différentes. C’est la première fois en France qu’un ancien cadre dissèque de l’intérieur, documents et histoires vécues à l’appui, la manière dont les labos manipulent les médecins, voire les autorités.
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Par Yann Philippin
Bernard Dalbergue a longtemps été un bon soldat. Jusqu’à ce qu’il soit «révolté» par ce qu’il a vu chez son dernier employeur, l’américain Merck, qu’il accuse d’avoir «foulé aux pieds l’éthique».«Si je parle aujourd’hui, c’est pour contribuer à réduire les accidents médicamenteux, qui tuent au moins 18 000 personnes par an en France, et pour proposer des pistes de réflexion pour réformer le système», explique Dalbergue. Il se définit comme un «lanceur d’alerte», mais refuse l’étiquette de «repenti».«La majorité des labos sont honnêtes. Et j’ai aimé mon métier.»
«Dorloter». Son job ? Manipuler les médecins. Il décrit une industrie obsédée par «l’argent», servie par une «armée» de salariés «conditionnés» pour faire grimper les ventes, en passant sous silence les effets secondaires. «Nos médicaments n’ont que des qualités, inutile de parler des aspects moins glorieux : il n’y en a pas. […] Voici comment faire pour inciter les médecins à prescrire», écrit-il. En tant que cadre au marketing puis aux affaires médicales, Dalbergue était chargé de «dorloter» les «leaders d’opinions», ces prestigieux médecins hospitaliers capables de faire ou défaire la carrière d’une molécule. C’est-à-dire d’«inventer les moyens les plus tordus pour les acheter en toute discrétion», à coup de déjeuners, d’invitations grand luxe à des congrès, de contrats de consultants ou de participation à des travaux scientifiques. Bref, entretenir les fameux «conflits d’intérêts», que l’on retrouve régulièrement pointés du doigt dans tous les scandales médicamenteux (Vioxx, Mediator, etc.).
A chaque fois, les médecins mis en cause assurent que l’argent n’altère pas leur indépendance. Le témoignage de Bernard Dalbergue met à mal cette ligne de défense. «Très peu de médecins m’ont résisté. A force de travailler main dans la main avec nous, ils perdent leur objectivité, même si la grande majorité ne s’en rend pas compte.»
Il raconte dans son livre comment il a convaincu un grand professeur de censurer son discours à un congrès, en y retirant un passage sur les effets secondaires d’une molécule. Il y a aussi l’histoire de cette délégation de mandarins venue bouder ostensiblement face au patron de son labo, pour protester contre la baisse de leurs financements - la firme les a immédiatement rétablis. Ou encore la manière dont Dalbergue a, avec l’aval de l’Etat, activé ses réseaux de médecins pour minimiser les dérives liées au Subutex (trafic, prise par injection…), un produit de substitution à l’héroïne.
Bref, le Dr Dalbergue est devenu, au fil des ans, «un sacré roi de l’embrouille».«Ces pratiques d’influence sont moralement discutables et coûtent cher à la Sécu, mais elles sont autorisées par la loi, précise-t-il. Et elles n’ont pas de conséquences sanitaires tant que les molécules dangereuses ne sont pas commercialisées ou maintenues sur le marché.»
Il écrit que tout a basculé lorsqu’il a eu la conviction que son dernier employeur avait franchi la ligne rouge. D’abord en «mettant en danger les patients» avec le Viraferonpeg, traitement de l’hépatite C. En avril 2011, Merck découvre que le stylo injecteur pouvait ne pas délivrer la dose, et donc priver les patients de chances de guérir de cette maladie, potentiellement mortelle. Pourtant, Merck n’a pas prévenu les autorités. Après son départ du labo, Bernard Dalbergue a alerté Libération, qui a révélé l’affaire le 8 février 2012. Résultat : Merck a été convoqué à l’Agence du médicament et a remplacé le stylo fin 2013.
Couvrir. Il y a ensuite l’affaire du Victrelis. Comme nous le révélons, Merck a payé des experts de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, ex-Afssaps) impliqués dans l’évaluation de cet autre traitement de l’hépatite C du labo. Selon Bernard Dalbergue, c’est parce qu’il a refusé de couvrir ces faits qu’il a été viré en 2011. Merck n’a pas souhaité nous donner sa version. Dans la lettre de licenciement du Dr Dalbergue, le labo lui reproche d’avoir ignoré des instructions, refusé de participer à des réunions, et de ne pas avoir recadré une collaboratrice. S’il est en conflit avec Merck à ce sujet, Dalbergue assure n’avoir «aucune volonté de revanche» : «Mon procès aux prud’hommes est prévu le 27 février. La justice tranchera.»
Version longue + documents Retrouvez une version longue de cette enquête dans notre zone abonnés
Photo Frédéric Stucin
Yann PHILIPPIN
ENQUÊTE
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«Dorloter». Son job ? Manipuler les médecins. Il décrit une industrie obsédée par «l’argent», servie par une «armée» de salariés «conditionnés» pour faire grimper les ventes, en passant sous silence les effets secondaires. «Nos médicaments n’ont que des qualités, inutile de parler des aspects moins glorieux : il n’y en a pas. […] Voici comment faire pour inciter les médecins à prescrire», écrit-il. En tant que cadre au marketing puis aux affaires médicales, Dalbergue était chargé de «dorloter» les «leaders d’opinions», ces prestigieux médecins hospitaliers capables de faire ou défaire la carrière d’une molécule. C’est-à-dire d’«inventer les moyens les plus tordus pour les acheter en toute discrétion», à coup de déjeuners, d’invitations grand luxe à des congrès, de contrats de consultants ou de participation à des travaux scientifiques. Bref, entretenir les fameux «conflits d’intérêts», que l’on retrouve régulièrement pointés du doigt dans tous les scandales médicamenteux (Vioxx, Mediator, etc.).
A chaque fois, les médecins mis en cause assurent que l’argent n’altère pas leur indépendance. Le témoignage de Bernard Dalbergue met à mal cette ligne de défense. «Très peu de médecins m’ont résisté. A force de travailler main dans la main avec nous, ils perdent leur objectivité, même si la grande majorité ne s’en rend pas compte.»
Il raconte dans son livre comment il a convaincu un grand professeur de censurer son discours à un congrès, en y retirant un passage sur les effets secondaires d’une molécule. Il y a aussi l’histoire de cette délégation de mandarins venue bouder ostensiblement face au patron de son labo, pour protester contre la baisse de leurs financements - la firme les a immédiatement rétablis. Ou encore la manière dont Dalbergue a, avec l’aval de l’Etat, activé ses réseaux de médecins pour minimiser les dérives liées au Subutex (trafic, prise par injection…), un produit de substitution à l’héroïne.
Bref, le Dr Dalbergue est devenu, au fil des ans, «un sacré roi de l’embrouille».«Ces pratiques d’influence sont moralement discutables et coûtent cher à la Sécu, mais elles sont autorisées par la loi, précise-t-il. Et elles n’ont pas de conséquences sanitaires tant que les molécules dangereuses ne sont pas commercialisées ou maintenues sur le marché.»
Il écrit que tout a basculé lorsqu’il a eu la conviction que son dernier employeur avait franchi la ligne rouge. D’abord en «mettant en danger les patients» avec le Viraferonpeg, traitement de l’hépatite C. En avril 2011, Merck découvre que le stylo injecteur pouvait ne pas délivrer la dose, et donc priver les patients de chances de guérir de cette maladie, potentiellement mortelle. Pourtant, Merck n’a pas prévenu les autorités. Après son départ du labo, Bernard Dalbergue a alerté Libération, qui a révélé l’affaire le 8 février 2012. Résultat : Merck a été convoqué à l’Agence du médicament et a remplacé le stylo fin 2013.
Couvrir. Il y a ensuite l’affaire du Victrelis. Comme nous le révélons, Merck a payé des experts de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, ex-Afssaps) impliqués dans l’évaluation de cet autre traitement de l’hépatite C du labo. Selon Bernard Dalbergue, c’est parce qu’il a refusé de couvrir ces faits qu’il a été viré en 2011. Merck n’a pas souhaité nous donner sa version. Dans la lettre de licenciement du Dr Dalbergue, le labo lui reproche d’avoir ignoré des instructions, refusé de participer à des réunions, et de ne pas avoir recadré une collaboratrice. S’il est en conflit avec Merck à ce sujet, Dalbergue assure n’avoir «aucune volonté de revanche» : «Mon procès aux prud’hommes est prévu le 27 février. La justice tranchera.»
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Re: Dr Bernard Dalbergue : Omerta dans les laboratoires pharmaceutiques , Confessions d'un médecin
hello
merci Thérèse,d'avoir parlé de cette émission de ARTE,je n'ai pas pu l'écouter car j'étais au tél avec ma petite-fille,
elle est passée hier soir dans l'émission 28mn avec Elizabeth Quin,que j'apprécie beaucoup,ses émissions sont toujours excellentes
tant mieux,de plus en plus d'affaires touchant la santé sont étalées au grand-jour,bravo à tout ceux qui mettent leur carrière en jeu pour nous prévenir
affaire à suivre
merci Thérèse,d'avoir parlé de cette émission de ARTE,je n'ai pas pu l'écouter car j'étais au tél avec ma petite-fille,
elle est passée hier soir dans l'émission 28mn avec Elizabeth Quin,que j'apprécie beaucoup,ses émissions sont toujours excellentes
tant mieux,de plus en plus d'affaires touchant la santé sont étalées au grand-jour,bravo à tout ceux qui mettent leur carrière en jeu pour nous prévenir
affaire à suivre
alexandrinespoir- Messages : 1626
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 72
Localisation : vendée
l'industrie pharmaceutique
Bonjour tout le monde,
je confirme...j'ai souvent assisté à ces petits déjeuner-réunion de telle ou telle firme...et les petit dej ce n'est rien,les séjours tous frais payés,les pseudo colloques toujours sur la cote d'azur quasiment tous les mois toujours tous frais payés et pas dans un hôtel formule 1 bien sure et ça ce n'est que le sommet de l'iceberg...
malheureusement aujourd'hui on n'est plus soigné par des médecins avec une vraie vocation pour l’être humain,mais des personnes faibles qui tentés et séduits par les appâts des géants de l'industrie et sous couvert de nos chers dirigeants,parce qu'il faut savoir c'est l’Hôpital public (donc l'état) ne paye pas ses médicaments qu'un euro symbolique...mais le deal c'est que ses praticiens prescrivent ces traitement à la sortie du patient...ce qui est tellement rentable (prescription en masse pour une masse de billets).
et pourtant malgré ce petit euro symbolique décortiquez vos feuilles de sécu après une hospitalisation pour voir ce que cela coute à la sécu et donc au contribuable.
et oui c'est comme ça que cela marche...
si un maximum de personne se tourne vers l'homéopathie ( attention pas pour tous les maux)...ce système s'écroule
à méditer...
bises à tous
sam
je confirme...j'ai souvent assisté à ces petits déjeuner-réunion de telle ou telle firme...et les petit dej ce n'est rien,les séjours tous frais payés,les pseudo colloques toujours sur la cote d'azur quasiment tous les mois toujours tous frais payés et pas dans un hôtel formule 1 bien sure et ça ce n'est que le sommet de l'iceberg...
malheureusement aujourd'hui on n'est plus soigné par des médecins avec une vraie vocation pour l’être humain,mais des personnes faibles qui tentés et séduits par les appâts des géants de l'industrie et sous couvert de nos chers dirigeants,parce qu'il faut savoir c'est l’Hôpital public (donc l'état) ne paye pas ses médicaments qu'un euro symbolique...mais le deal c'est que ses praticiens prescrivent ces traitement à la sortie du patient...ce qui est tellement rentable (prescription en masse pour une masse de billets).
et pourtant malgré ce petit euro symbolique décortiquez vos feuilles de sécu après une hospitalisation pour voir ce que cela coute à la sécu et donc au contribuable.
et oui c'est comme ça que cela marche...
si un maximum de personne se tourne vers l'homéopathie ( attention pas pour tous les maux)...ce système s'écroule
à méditer...
bises à tous
sam
sam-78- Invité
Re: Dr Bernard Dalbergue : Omerta dans les laboratoires pharmaceutiques , Confessions d'un médecin
AÏE ça fait froid dans le dos !!! merci pour ces infos !!
carolette- Messages : 6707
Date d'inscription : 23/06/2011
Age : 77
Localisation : Paris
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