Le marketing de la folie ,sommes nous tous fous ?

https://youtu.be/UYRUi108UC4

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Il me semble l'avoir déjà vu... très passionnant en tout cas. Et hop sur mon mur de FB.

Tu fais bien. C'est une très bonne idée.

Très intéressant. Ce documentaire me conforte dans l'idée que je parviendrai à arrêter d'avaler mes saletés. Ma motivation ne s'en trouve que décuplée. Même sans ce document, j'étais déjà très motivée...mais alors là!!!! On nous prend vraiment pour des imbéciles. Quand je pense à tous ces médecins qui m'ont prescrit, depuis l'âge de 16 ans, Lexomil, Temesta, Seresta, Valium, Lysanxia, Buspar, Atarax, Effexor, Prozac, et tous ceux dont j'ai oublié le nom... Quelle hypocrisie! Et dire que la plupart des gens sous psychotropes ignorent totalement que toutes ces prescriptions ne sont délivrées que pour gagner du fric!!!

C'est difficile de croire qu'un médecin qui a fait le choix d'un métier à la base pour soigner et soulager les gens, rendent malades intentionnellement pour juste du fric. Il y a aussi un fait non négligeable, c'est que malgré leur "supériorité" intellectuelle, ils se font manipuler par les labos comme des gosses de 5 ans. Du moment qu'un professeur de médecine payé par les labos dit que la molécule est géniale, tout le monde gobe et applique les yeux fermés ses conseils.

je n'étais déja pas pour les psychiatres, trouvant qu'ils ne se remettaient jamais en cause, et encore moins leur traitement mais là après 1 h30 de visionnage, je les aime encore moins.
des médecins qui n'étaient pas reconnu en tant que tel, se sentent exister parce qu'ils prescrivent n'importe quoi et inventent des maladies, pas de quoi etre fier !!
quand je disais que la psychiatrie était la seule spécialité qui n'avait pas évolué (sismothérapie...) je ne me trompais pas mais cela ne rassure pas, bien au contraire !!

Où est le courant d'anti psychiatrie de Ronald laing ? et ci° ...

je n'ai pas visionné encore jusqu'au bout
tu t'interroges sur le fait que l'on en parle pas dans ce document ?
je pense que c'est surtout le mode de fonctionnement des labos dont il est question

Non ,je déplore tout simplement que ce mouvement n'existe plus ? ! pour faire poids .

http://www.boulimie.fr/boulimie-explications/de-l-anti-psychiatrie-a-la-nouvelle-psychiatrie

Pour l'anti-psychiatrie, la folie n'était pas une maladie
S’insurgeant contre la psychiatrie traditionnelle qui soigne par des médicaments ou des électrochocs sans tenir compte du contexte socio-psychologique, ils proposent une nouvelle voie pour explorer, comprendre et soigner la souffrance psychique. Selon eux, la maladie mentale n'existe pas. La folie est une expérience personnelle et sociale, un état modifié de conscience (EMC), un voyage.

Les professeurs Guelfi et Rouillon ont signé fin 2007 un Manuel de Psychiatrie qui annonce un courant nouveau et très ouvert sur toutes les thérapies : « La question n’est plus de savoir s’il faut choisir le cognitivisme et rejeter la psychanalyse ou préférer les mathématiques à la clinique du vécu subjectif et de l’empathie, écrivent-ils dans l'introduction ».

Ils préconisent d'accompagner l'individu, étiqueté "malade mental", dans son cheminement de réappropriation de son langage, de son esprit et de son corps, que ce cheminement passe ou non par un état prétendument archaïque ou franchisse la ligne jaune de la bienséance et de l'hygiénisme.

Aujourd’hui, la psychiatrie renforce son positionnement sur le courant humaniste du mouvement antipsychiatrique. D’une certaine façon, elle s’en rapproche de plus en plus si l’on en juge par le tout récent Manuel de Psychiatrie des professeurs Guelfi et Rouillon. Ecrit avec la collaboration d’une centaine d’autres psychiatres mais aussi de chercheurs issus de différentes disciplines parmi lesquelle les sciences humaines et sociales, on sent naître avec cet ouvrage un courant nouveau et très éclectique.
Avant le psychiatre c'était pour les fous
Les auteurs de ce nouveau manuel ne se focalisent plus sur la « maladie » mentale mais sur la souffrance mentale. « Nous nous sommes demandés » écrivent-ils « si un livre de psychiatrie générale avait encore du sens aujourd’hui, à une époque où les psychiatres s’interrogent sur l’avenir de leur discipline et sur les risques d’éclatement qui la menacent avec la balkanisation de ses modes d’excercice (privé/public, secteur, liaison, urgence, SMPR…), la multiplication de ses missions (précarité, prévention de la la délinquance, cellules d’urgence médico-psychologique…), la diversité de ses types de prise en charge thérapeutique (sophistication du maniement des psychotropes, nouvelles techniques de stimulation, pluralité de méthodes psychothérapeutiques…) nécessitant des sur-spécialisations comme l’exigent d’ailleurs certaines pathologies (par exemple l’anorexie mentale sévère), ou encore l’émergence de sous-spécialités (addictologie, psycho-gériatrie, psychiatrie légale…) ». Dès lors qu’il s’intéresse à la souffrance mentale, le champ de la psychiatrie devient très large.


Maintenant la psychiatrie soigne aussi la souffrance
«La maladie mentale n’est plus notre seul cœur de métier; en plus des soins délivrés à nos patients souffrant de troubles psychiatriques avérés, il nous faut désormais promouvoir la santé, au sens que lui a donné l’Organisation Mondiale de la Santé: « Etat de complet bien-être physique, mental et social »».

Si l’on s’en refère à cette définition de la santé, la psychiatrie d’aujourd’hui concerne un quart de la population générale. Son champ d’application devient immense. Elle se doit alors d’intégrer des données multiples relevant de modèles théoriques distincts.

D’où la diversité – inhabituelle pour un ouvrage en langue française — des auteurs de ce manuel. « Nous avons réuni autour de nous dix-neuf spécialistes coordonnateurs des différentes sections du manuel et cent quarante auteurs, psychiatres cliniciens, chercheurs, généticiens, biologistes ou psychologues.»

« Aujourd’hui » écrivent les professeurs Guelfi et Rouillon « la question n’est plus de savoir s’il faut choisir le cognitivisme et rejeter la psychanalyse ou préférer les mathématiques à la clinique du vécu subjectif et de l’empathie ».

Ce vent nouveau qui souffle sur la psychiatrie moderne tend enfin à nous faire passer du psychiatre technicien, traitant la maladie mentale, au psychiatre humaniste, traitant la personne en souffrance.

Enfin une nouvelle donne ?


Commentaires

#1 18-04-2011 21:21
''''Ce vent nouveau qui souffle sur la psychiatrie moderne tend enfin à nous faire passer du psychiatre technicien, traitant la maladie mentale,au psychiatre humaniste, traitant la personne en souffrance""""

Dites moi ou se trouvent ces psyhiatres humains? J'en cherche un....
Par expérience, je les vois froids, distants, inhumains et ne traitant que par médicaments.... solutions plus techniques et faciles... se foutant de ce que l'être humain vit .... je regrette mais la maladie mentale ou le malade mental est toujours vu de nos jours comme un FOU.....
Citer


#2 14-03-2012 13:06
...Alors si les psy deviennent (ou redeviennent -l'humanité n'est-elle pas le propre de l'homme ?On se demande bien ou ils sont allés se fourvoyer pendant des siècles...)plus humains tant mieux .Maintenant il serait temps que ces derniers comprennent que la souffrance ,notamment et surtout mentale n'est pas "pathologique" en soi ,et chacun peut le savoir lors de la perte d'un être cher,ou d'une rupture amoureuse et de bien des choses qui alimentent notre quotidien ...Je dirais même que la souffrance peut avoir une fonction communicative et cet avertissement est à prendre au sérieux quand on considère les maux que le monde moderne est capable d' engendrer sur un individu .Renier cette souffrance,renv oyer sempiternelleme nt l'individu à lui-même ,comme savent si bien le faire les psy ,c'est être complice d'un monde ...inhumain pour le coup .J'adresse ma solidarité aux "fous",ainsi qu'aux psy "humains" .C'est ensemble que l'on avance .
Citer

Ben si, je vois double!?

C'est passionnant, en tout cas!
J'en avais vu des bouts sur You Tube, mais pas l'intégralité.
C'est vraiment édifiant. Merci à la personne qui nous a transmis ce lien.
Je regarderai la suite demain, là c'est l'heure d'aller faire dodo, et pour le coup il y a de quoi faire des cauchemars...
Tiens, d'ailleurs, les rêves étranges d'Axelle sont mentionnés à un moment comme effets secondaires!

Oui, c'est exactement cela. On se dit, et le psy aussi, que l'on est encore très malade et qu'on a besoin de continuer à se "soigner".

Mais pourquoi ne comprennent-ils pas que c'est le sevrage qui fait ça, ils ont quand même fait des années d'études!

bah apparemment, les toubibs sont allés user leurs fonds de culottes sur les bancs de l'école, c'est tout...

Enfin, sans rire, les AD, benzos, etc... je pense qu'il n'y a pas si longtemps que ça existe et il n'y avait pas le matraquage de la part des labos comme maintenant... et les conséquences des médocs n'étaient pas trop leur préoccupation... et n'étaient peut-être même pas enseignés (s'ils savaient déjà, les profs.... ?)...
Bon j'espère que vous avez compris mon point de vue car ça me semble un peu CHARABIA !!!

Peut-être les jeunes médecins seront-ils plus au courant ? à souhaiter et espérer...
Bises,
Carole