Maori , droguée sur ordonnance
Sevrage des benzodiazépines, antidépresseurs et somnifères - Forum de soutien et d'entraide :: VISITEURS :: Liens d'information : ouverts au public .
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Maori , droguée sur ordonnance
http://www.psychotropes-danger.sitew.fr/#Accueil.A
...
Avertissement
J'ai créé ce site en août 2012, c'est-à-dire plus d'un an après l'arrêt des médicaments psychotropes (antidépresseur, anxiolytique et bêta-bloquant) et, aujourd'hui (01/09/2013), avec le recul, plus de deux ans après la fin de mon sevrage, je tiens à préciser que chacun est libre de penser ce qu'il veut et de décider ce qui est bon pour lui.
Ce que j'ai écrit sur ce site n'engage que moi. Il ne s'agit que de réflexions sur ce que j'ai pu ressentir dans ma tête et dans mon corps, au cours et après ce sevrage et de ce que je pense aujourd'hui au plus profond de moi.
Je n'oblige personne à partager mon point de vue et mes convictions sur ce sujet et je ne cherche plus à convaincre qui que ce soit. Je veux juste faire part de mon expérience en la matière, en espérant que ça pourra aider.
Chacun prendra (ou laissera) ce qu'il veut.
Si certaines personnes qui sont encore sous ces traitements en connaissent la dangerosité et savent qu'ils ont les mêmes effets pervers que la drogue (accoutumance, tolérance, et surtout symptômes de sevrage), personnellement, je n'en savais rien. Je l'ai appris à mes dépens. Je sais, j'étais très naïve. Je le suis un peu moins aujourd'hui après cette malheureuse expérience, fort heureusement.
...
La prise de conscience
J'ai pris ma retraite fin 2008 ; j'avais tout juste 60 ans.
Au début, j'ai été un peu déstabilisée. J'avais l'impression de ne plus servir à rien ni à personne. J'ai fait des séances de sophrologie, ce qui m'a bien aidée. J'ai commencé à donner des cours d'alphabétisation, ce qui m'a, très vite, passionnée. J'ai fait un peu d'activité physique, du stretching notamment. Mais, j'avais toujours cette impression de ne plus être vraiment moi-même. Je trainais toujours cette espèce de mal-être. J'ai compris, bien plus tard, que ces "médicaments" n'y étaient pas pour rien.
Je ne m'intéressais plus à rien. Je n'étais plus capable de faire quoi que ce soit ou au prix d'un effort surhumain. Je ne me sentais plus capable de conduire. Heureusement, j'ai eu la sagesse de ne plus prendre le volant. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Je suis persuadée que les médicaments psychotropes sont responsables de bon nombre d'accidents de la route et professionnels.
J'avais un rapport à l'alcool très limite. Je me demandais parfois si je n'étais pas devenue alcoolique. Depuis mon sevrage, je ne supporte plus l'alcool. ça fait plus d'un an que je n'en ai pas bu une goutte. D'une part, je n'en ai pas envie et d'autre part l'alcool étant un excitant du système nerveux, je ne tiens pas à augmenter mes symptômes.
En juillet 2010, je me suis dit que, maintenant que je n'avais plus le stress et la pression du travail, il était, peut-être, temps d'essayer de réduire mes traitements antidépresseurs et anxiolytiques.
Je précise qu'à cette époque, j'avais encore une confiance aveugle dans les médecins. Je pensais que tout ce qu'ils faisaient, c'était pour mon bien. J'ai donc pris rendez-vous avec ma médecin généraliste qui, à ma demande, a juste réduit la prescription :
Je prenais, tous les jours, 2 anti-dépresseurs (IRSS : inhibiteur de recaptage sélectif de la sérotonine) le matin et 1 anxiolytique (benzodiazépine) réparti dans la journée (¼ matin ; ¼ midi ; ¼ à 16h ; ¼ au coucher). Elle a donc marqué sur l'ordonnance : 1 antidépresseur et ¾ de l'anxiolytique… Elle a renouvelé le bêtabloquant que je prenais depuis des années pour des maux de tête chroniques et tous les autres médicaments. Elle ne m'a rien dit de plus, n'a pas posé de questions, ne m'a pas avertie que j'allais avoir des symptômes de sevrage. Rien !
Mes ordonnances faisaient une page entière. Pas moins de 12 médicaments différents (parfois plus) : les psychotropes d'une part et des antidouleurs, des antispasmodiques, des anti-inflammatoires, des triptans*... qui ne servaient qu'à contrer les effets indésirables des premiers cités. Tout ça, renouvelé de trois mois en trois mois et année après année.
*Les triptans, qui agissent également sur le Système Nerveux Central, m'avaient été prescrits en cas de migraine. J'avais été diagnostiquée "migraineuse". Je pense, aujourd'hui, que la plupart de mes maux de tête sont des maux de tête de tension provoqués par des contractures au niveau des cervicales.
Il faut savoir que les triptans et les antidépresseurs IRSS sont incompatibles. En associant ces deux molécules, il y a un risque de syndrome sérotoninergique (excès de sérotonine dans le cerveau), potentiellement mortel, qui peut provoquer des symptômes graves pouvant aller jusqu'au coma. Or, ces deux médicaments ont figuré ensemble sur mes ordonnances pendant plusieurs années. J'ai découvert ça seulement au cours de mon sevrage. Je pense que je reviens de loin...
Parfois, c'est moi qui disais à ma médecin généraliste : "Pouvez-vous supprimer ce médicament ? Je trouve que ça fait double emploi avec cet autre. Et puis, celui-là aussi ? Je pense que je peux m'en passer" et je repartais contente d'avoir réduit un peu cette lourde ordonnance.
Là où je veux en venir, c'est qu'à aucun moment, il ne lui est venu à l'idée que la majorité de mes problèmes pouvaient venir des traitements psychotropes. Je le sais maintenant que j'ai tout supprimé.
Tout au long de cette période, j'ai eu l'occasion de consulter au moins trois médecins généralistes qui m'ont envoyée vers des spécialistes (psychiatres, neurologues, endocrinologues, gastro-entérologues, rhumatologues, radiologues...) et aussi des médecins de la sécurité sociale, dans divers départements et à Paris. AUCUN, je dis bien AUCUN ne m'a prévenue des effets indésirables, des risques d'accoutumance, des symptômes de sevrage des antidépresseurs (IRSS) et surtout des anxiolytiques de la famille des benzodiazépines.
Evidemment, la plupart de mes examens n'ont rien révélé de particulier.
J'aurai aimé entendre : "Madame, la plupart de vos problèmes de santé pourraient bien venir des traitements de longue durée des psychotropes. Vous pourriez envisager de diminuer puis d'arrêter ces médicaments. ça va être difficile, vous allez avoir des symptômes de sevrage, mais, nous serons là pour vous aider si vous le souhaitez". Jamais, je n'ai entendu ces paroles !
Pour moi, les psychotropes, utilisés comme antidépresseurs, anxiolytiques, myorelaxants ou hypnotiques, sont, à la longue, des neurotoxiques qui devraient être interdits, ou tout au moins, limités à la durée maximale de prescription qui est de 4 semaines pour les somnifères et 12 semaines pour les anxiolytiques par exemple.
Je parle des traitements prescrits à des personnes tout-à-fait "normales" qui ne souffrent que de mal être ou de tristesse et que les médecins ont vite fait de cataloguer comme étant "dépressifs". Il faudrait, peut-être commencer par apprendre à différencier la dépression profonde d'une simple déprime qui ne justifie pas, à mon avis, de prescription ni d'antidépresseurs, ni d’anxiolytiques.
Pour la suite, cliquer sur l'onglet "le serment d’Hippocrate" en dessous du titre.
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Avertissement
J'ai créé ce site en août 2012, c'est-à-dire plus d'un an après l'arrêt des médicaments psychotropes (antidépresseur, anxiolytique et bêta-bloquant) et, aujourd'hui (01/09/2013), avec le recul, plus de deux ans après la fin de mon sevrage, je tiens à préciser que chacun est libre de penser ce qu'il veut et de décider ce qui est bon pour lui.
Ce que j'ai écrit sur ce site n'engage que moi. Il ne s'agit que de réflexions sur ce que j'ai pu ressentir dans ma tête et dans mon corps, au cours et après ce sevrage et de ce que je pense aujourd'hui au plus profond de moi.
Je n'oblige personne à partager mon point de vue et mes convictions sur ce sujet et je ne cherche plus à convaincre qui que ce soit. Je veux juste faire part de mon expérience en la matière, en espérant que ça pourra aider.
Chacun prendra (ou laissera) ce qu'il veut.
Si certaines personnes qui sont encore sous ces traitements en connaissent la dangerosité et savent qu'ils ont les mêmes effets pervers que la drogue (accoutumance, tolérance, et surtout symptômes de sevrage), personnellement, je n'en savais rien. Je l'ai appris à mes dépens. Je sais, j'étais très naïve. Je le suis un peu moins aujourd'hui après cette malheureuse expérience, fort heureusement.
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La prise de conscience
J'ai pris ma retraite fin 2008 ; j'avais tout juste 60 ans.
Au début, j'ai été un peu déstabilisée. J'avais l'impression de ne plus servir à rien ni à personne. J'ai fait des séances de sophrologie, ce qui m'a bien aidée. J'ai commencé à donner des cours d'alphabétisation, ce qui m'a, très vite, passionnée. J'ai fait un peu d'activité physique, du stretching notamment. Mais, j'avais toujours cette impression de ne plus être vraiment moi-même. Je trainais toujours cette espèce de mal-être. J'ai compris, bien plus tard, que ces "médicaments" n'y étaient pas pour rien.
Je ne m'intéressais plus à rien. Je n'étais plus capable de faire quoi que ce soit ou au prix d'un effort surhumain. Je ne me sentais plus capable de conduire. Heureusement, j'ai eu la sagesse de ne plus prendre le volant. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Je suis persuadée que les médicaments psychotropes sont responsables de bon nombre d'accidents de la route et professionnels.
J'avais un rapport à l'alcool très limite. Je me demandais parfois si je n'étais pas devenue alcoolique. Depuis mon sevrage, je ne supporte plus l'alcool. ça fait plus d'un an que je n'en ai pas bu une goutte. D'une part, je n'en ai pas envie et d'autre part l'alcool étant un excitant du système nerveux, je ne tiens pas à augmenter mes symptômes.
En juillet 2010, je me suis dit que, maintenant que je n'avais plus le stress et la pression du travail, il était, peut-être, temps d'essayer de réduire mes traitements antidépresseurs et anxiolytiques.
Je précise qu'à cette époque, j'avais encore une confiance aveugle dans les médecins. Je pensais que tout ce qu'ils faisaient, c'était pour mon bien. J'ai donc pris rendez-vous avec ma médecin généraliste qui, à ma demande, a juste réduit la prescription :
Je prenais, tous les jours, 2 anti-dépresseurs (IRSS : inhibiteur de recaptage sélectif de la sérotonine) le matin et 1 anxiolytique (benzodiazépine) réparti dans la journée (¼ matin ; ¼ midi ; ¼ à 16h ; ¼ au coucher). Elle a donc marqué sur l'ordonnance : 1 antidépresseur et ¾ de l'anxiolytique… Elle a renouvelé le bêtabloquant que je prenais depuis des années pour des maux de tête chroniques et tous les autres médicaments. Elle ne m'a rien dit de plus, n'a pas posé de questions, ne m'a pas avertie que j'allais avoir des symptômes de sevrage. Rien !
Mes ordonnances faisaient une page entière. Pas moins de 12 médicaments différents (parfois plus) : les psychotropes d'une part et des antidouleurs, des antispasmodiques, des anti-inflammatoires, des triptans*... qui ne servaient qu'à contrer les effets indésirables des premiers cités. Tout ça, renouvelé de trois mois en trois mois et année après année.
*Les triptans, qui agissent également sur le Système Nerveux Central, m'avaient été prescrits en cas de migraine. J'avais été diagnostiquée "migraineuse". Je pense, aujourd'hui, que la plupart de mes maux de tête sont des maux de tête de tension provoqués par des contractures au niveau des cervicales.
Il faut savoir que les triptans et les antidépresseurs IRSS sont incompatibles. En associant ces deux molécules, il y a un risque de syndrome sérotoninergique (excès de sérotonine dans le cerveau), potentiellement mortel, qui peut provoquer des symptômes graves pouvant aller jusqu'au coma. Or, ces deux médicaments ont figuré ensemble sur mes ordonnances pendant plusieurs années. J'ai découvert ça seulement au cours de mon sevrage. Je pense que je reviens de loin...
Parfois, c'est moi qui disais à ma médecin généraliste : "Pouvez-vous supprimer ce médicament ? Je trouve que ça fait double emploi avec cet autre. Et puis, celui-là aussi ? Je pense que je peux m'en passer" et je repartais contente d'avoir réduit un peu cette lourde ordonnance.
Là où je veux en venir, c'est qu'à aucun moment, il ne lui est venu à l'idée que la majorité de mes problèmes pouvaient venir des traitements psychotropes. Je le sais maintenant que j'ai tout supprimé.
Tout au long de cette période, j'ai eu l'occasion de consulter au moins trois médecins généralistes qui m'ont envoyée vers des spécialistes (psychiatres, neurologues, endocrinologues, gastro-entérologues, rhumatologues, radiologues...) et aussi des médecins de la sécurité sociale, dans divers départements et à Paris. AUCUN, je dis bien AUCUN ne m'a prévenue des effets indésirables, des risques d'accoutumance, des symptômes de sevrage des antidépresseurs (IRSS) et surtout des anxiolytiques de la famille des benzodiazépines.
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Thérèse
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